Kylian
Je vais la tuer ! Je sais que mon comportement avec elle n'était pas exemplaire mais ce n'est pas une raison pour me laisser comme ça.
Je ne sais pas combien de temps elle va me laisser planter la mais une chose est sûr, dès que je suis libéré, je la chope et on termine ce qu'on a commencé.
La porte finit par s'ouvrir et Nash éclaté de rire. Connard !
Cette fille est géniale.
Il est mort de rire et je n'ai qu'une envie lui faire ravaler son sourire.
Génial ? On n'a pas la même définition de ce mot. Cette fille est une garce.
Reconnaît que tu l'as cherché. Entre ton comportement d'hier et celui de ce matin.
Peut-être mais ce n'est pas une raison. Libère moi que je lui règle son compte !
N'essaie pas de t'attaquer à elle Kylian tu risquerais d'y laisser des plumes. Cette fille est sur entraînée et même face à un homme, je peux te garantir qu'elle fait le poids. Faut croire que tu as trouvé quelqu'un d'aussi fort que toi et sur qui ton joli minois ne fait pas effet.
On en reparlera quand elle sera complètement à mes pieds.
Fait attention que ça ne soit pas le contraire.
Jamais !
Il finit par me détacher et je me rhabille avant de foncer vers sa chambre. En arrivant à sa chambre, ma colère est à son maximum et je compte bien avoir ce que je veux. Jamais on ne m'a dit non et jamais on m'a laissé sur la touche comme elle l'a fait et ce n'est pas elle qui va commencer.
En la voyant au sol après avoir poussé la porte je me sens mal pourtant ça ne calme pas mes nerfs. Quand son corps se retrouve collé contre le mien, mon désir pour elle revient. Foutu manque !
S'en suit un jeu de regard et de paroles, elle me tient tête et putain j'adore ça. Et alors qu'elle me rembarre pour la je ne sais quantième fois, je laisse tomber. Elle a raison, le forcing et faire une chose que l'autre ne veut pas n'est pas mon genre.
Je veux profiter mais ça ne me donne pas tous les droits et j'avais peut-être besoin de tomber sur une femme comme elle pour me rappeler que certes je
veux redevenir celui que j'étais mais ce n'est pas une raison pour me comporter comme le dernier des cons.
Je m'éloigne d'elle a contre cœur et en colère sauf que cette colère ne lui est plus destiné.
Le reste de la journée passe très vite et le moment de la mission est enfin arriver. J'ai des fourmis dans les doigts et une envie folle d'aller sur le terrain.
Comme d'habitude, chacun se sert dans les armes mises à disposition sauf moi. Amana et moi avons nos propres armes, pourtant je la vois passer un holster à ses cuisses et y mettre deux armes ainsi qu'un coiteau dans l'une de ses bottes.
Elle est sacrément bandante, autant qu'énervante. Voyant sûrement mon regard Alex viens me voir et me répète ce que je sais déjà même si je n'en suis pas au point de le reconnaitre. Ne pas rater une cible en entraînement est une chose, faire le job sur le terrain en est une autre.
Rapidement, c'est le moment de partir et j'ai la surprise de voir la belle brune enfourche une moto au lieu d'aller dans le fourgon. Contrairement à nous, c'est une moto de sport et pas une Harley mais la voir sur son joujou la rend encore plus badndante. Je vais de surprise en surprise avec elle et j'ai comme l'impression que je ne suis pas au bout de mes surprises.
En arrivant sur le lieu de rendez-vous, les deux présidents donnent les dernières recommandations et ordre puis Amana et moi partons de notre côté en éclaireurs.
En arrivant, elle est prête à partir de son côté mais je l'arrête et coupe nos micros quelques secondes.
Pas de risques inutiles et communique.
Elle hoche la tête, son visage habituellement souriant est fermé et je peux voir la concentration dans ses yeux.
Fait attention à toi poupée, je compte bien te récupérer entière à la fin de cette mission.
Pareil pour toi, crochet.
Je souris et on se sépare après avoir rallumer nos micros. Je l'observe quelques secondes s'avancer vers son perchoir puis me ressaisi pour moi aussi aller m'installer.
Tout en observant les alentours, je monte mon arme. Malgré les années, les gestes sont reste comme des automatismes. Alors que je me place correctement, j'entends la voix d'Amana.
C'est bon pour moi. Crochet ?
Pareil. Trois personnes de mon côté, rien comme surveillance du côté droit du bâtiment.
La voix de Bastian nous parvient.
Amana ?
Pareil de mon côté, pas de surveillance et je dirais qu'il y a deux personnes de plus que ce que Kylian vient d'annoncer.
Très bien. On y va !
Nous restons à surveiller les alentours et à se préparer à intervenir en cas de besoin. La règle est simple, pas de tir sauf si c'est nécessaire.
Étant loin du point de rendez-vous, je n'ai aucun visuel comme on l'avais constaté en regardant les plans. Je déteste ça mais on ne sait rien y faire. Étant le plus proche de ce coin-là, je décide tout de même de diriger l'infrarouge afin de voir si d'autres personnes que notre groupe se trouve vers là sauf que ça ne donne rien. On est trop loin. Je jure et Amana me rassure comme elle peut.
Elle est bien trop optimiste, moi avec les années, je sais qu'un point de rendez-vous trop éloigné de la protection est problématique en cas de mission qui part en couille.
On voit finalement les autres arriver et on guette le moindre problème. Tout devrait bien se passe vu le nombre de personne à l'intérieur mais le groupe est à peine entre à l'intérieur que ça part en couille. Yvan n'est pas la et on le trouvera nulle part vu qu'il est mort.
Je vois Alex sortir en trombe et courir vers les motos. J'essaie de l'arrêter mais il ne semble pas m'entendre ou alors s'en fou royalement.
Reste, j'y vais !
Je tourne mon regard vers Amana qui saute de son point de tir et attrape une de ses armes avant de courir vers Alex. J'entends un tir puis deux mais je ne peux rien faire pour eux, je suis obligé de rester concentré sur ce qu'il se passe dans le
bâtiment. Ils pourraient avoir besoin de moi. Tout semble calme jusqu'à ce que j'entende le cri de rage d'Amana.
Merde !
Quoi ?
Je réagis en même temps que Bastian.
Il vient de se faire enlever sois mes yeux. Je n'ai rien pu faire putain !
Fais chier !
Ça c'est Bastian qui s'énerve.
Restez en place et terminer la mission. Nous de notre côté, on rentre. Il n'y a personne ici.
On répond tous les deux part l'affirmative et je vois Amana rejoindre les autres qui sortent accompagné des gens qui étaient à l'intérieur.
