AMIRA.

1_Repas

Amira

Je m’asseyais au bord du toit,mes jambes balançant dans le vide au-dessus de la ville endormie. Le silence nocturne enveloplaît l’atmosphère, apaisant mes pensées agitées. La lune brillait au dessus de moi, une présence rassurante dans l’obscurité. 

Une voix familière me tira de mes pensées, et je tournai la tête pour découvrir une jeune fille se tenant à côté de moi, son regard brillant d'une lueur espiègle. C’était ma petite sœur,leah

— Ah je t’es enfin trouvée!! Déclara-t-elle avec une
pointe d'excitation dans sa voix. Je savais que t’étais ici !

A ses mots mon cœur se remplit d'une chaleur douce et familière. Je fus submergée par un sentiment de bonheur en réalisant qu'elle avait pris la peine de me chercher. Sans un mot, je lui offris un sourire sincère, laissant mes yeux exprimer toute ma gratitude et ma joie de la retrouver ici, à mes côtés.r

avec un sourire bienveillant elle me dit. "Viens en bas le repas est prêt " dit-elle avec douceur, sa voix empreinte d'une familiarité rassurante.

Je lui offris un léger sourire en retour, reconnaissante pour son invitation. "D’accord,j’arrive m’attend pas" répondis-je simplement, me sentant reconnaissante pour sa présence réconfortante et pour l'opportunité de partager un moment de convivialité en sa compagnie.

Mes pas traînèrent comme s'ils étaient hésitants à rejoindre la cacophonie familiale qui m'attendait en bas. L'idée de plonger dans l'arène des critiques maternelles et paternelles, avec une touche de commentaires sarcastiques de la part de mon frère, me faisait presque reculer. Mais bon, il fallait bien affronter le dragon familial à un moment donné, n'est-ce pas ?

Entre l'envie de me cacher sous ma couette et l'espoir ténu d'un repas sans drame, mes émotions étaient en pleine montagne russe. Cependant, un brin d'optimisme farfelu s'insinua dans mes pensées embrouillées. Peut-être que cette fois-ci, je pourrais naviguer à travers les répliques acerbes avec un sourire en coin et une répartie bien placée. Après tout, qui sait, peut-être que mes critiques familiales deviendraient le nouveau matériel comique pour mes soirées entre amis.

Je me retrouvai au milieu de la salle à manger, scrutée par les regards critiques de ma mère et de ma famille. Un soupir étouffé s'échappa de mes lèvres alors que je me préparais mentalement à l'avalanche habituelle de commentaires bien intentionnés.

— Tu devrais peut être éviter de prendre une deuxième portion chérie.

lança ma mère d'un ton aussi léger qu'une plume, mais dont le sous-entendu était aussi subtil qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine.

Je lui lançai un regard teinté d'amusement, mêlé à une pointe de résignation

— Ah.. merci pour ton soucis maman, j’ai déjà une alarme sur mon téléphone pour me rappeller de ne pas manger.
répondis-je avec un sourire en coin, essayant de dissimuler l'irritation grandissante derrière une façade d'humour.

Ma sœur me regardais avec un regard désoler,je lui offris un sourire complice, comme pour lui signifier que tout irait bien.

Après les remarques acerbes de ma famille, je me sentis soudain minuscule, comme si chaque critique avait réduit ma stature à celle d'une enfant chancelante. L'atmosphère chargée d'électricité statique semblait étouffer mes pensées, me laissant suffoquer sous le poids écrasant du jugement familial.

Je me levai brusquement de la table, laissant derrière moi le tumulte des voix étouffantes, et me précipitai vers la porte des toilettes. Chaque pas résonnait dans le couloir comme un écho de mon propre malaise, tandis que mes émotions, comme des vagues tumultueuses, menaçaient de m'engloutir tout entière.