Push the limits

Chapitre 12

Enola

Aïe ma tête... Pourquoi j'ai un putain de marteau piqueur dans la tête ? Après cinquante-six mille essais, je réussi difficilement à ouvrir un œil et je me rends compte au bout de plusieurs secondes que je ne suis pas dans ma chambre. Je n'ai pas le temps de comprendre où je suis que la porte s'ouvre brusquement laissant apparaître une silhouette féminine.

- DEBOUT LA MARMOTTE ! VA PRENDRE UNE DOUCHE, HABILLE TOI, METS TOI DES GOUTES DANS LES YEUX ET APRÈS DIRECTION LE STARBUCKS !!! ; crie la voix de Célia dans le mégaphone

Bordel ma tête !!!!!!

- Célia j'ai trop de questions qui me passent par la tête actuellement mais la première est peux-tu arrêter d'hurler dans ce truc ? Mon crâne va exploser...

Ma voix n'est qu'un murmure mais parler me demande un effort surhumain. Mais qu'est-ce que je fous là déjà ? Célia se dirige vers la fenêtre de la chambre et j'ai soudain peur de ce qu'elle va faire... PUTAIN ! Ce que je craignais arriva, elle vient d'ouvrir les rideaux cette folle ! J'essaye de remonter la couette sur mon visage mais elle la retient.

- Aller dépêche toi ! Il faut qu'on aille au gymnase !

- Mais de quoi tu parles ? J'ai démissionné, je te signale ! Et puis d'abord qu'est-ce que je fous là au juste ?!

Elle fronce les sourcils

- Tu ne te souviens pas ? Tu t'es pris une cuite au bar puis t'es tombée dans les pommes sans manquer de te fracasser le crâne dans ta chute !

Effectivement je sens une bosse sur ma tête

- Le proprio du bar est un ami à moi, il m'a appelé lorsque tu lui as dit que tu venais du club AORA. On est venue te chercher pour te ramener et...

- On ? ; la coupe-je

- Oui, j'étais avec les gars lorsqu'on a reçu l'appel, lorsqu'on est arrivé tu étais inconsciente donc Alec t'a porté jusqu'à la voiture mais vu qu'on ne savait pas où tu habitais, on t'a ramené chez mon frère et moi.

Je me tends instantanément, même si son frère ne m'a rien fait, je n'ai aucune envie de tomber sur les garçons. Célia le remarque et me rassure.

- Ne t'inquiètes pas, ils sont partis s'entraîner ce matin, tu ne risques pas de tomber sur l'un d'eux dans cette maison. Et maintenant, va te préparer, toi et moi on va faire du shopping !!!

- Je n'ai pas envie de faire du shopping, je préfère rentrer chez moi.

- Mais si ! Tu viens avec moi, ça va te remonter le moral, pas de discussion !

Je souffle d'agacement dans l'oreiller mais finis par me lever pour aller me préparer.

***

Cela fait deux heures déjà que nous tournons dans le centre commercial. Même habillée d'un short en jean et d'un débardeur, je crève de chaud. Heureusement que je ne me suis pas maquillée, pas ouf le combo full face transpi. Et oui, c'est ça d'habiter en France, les températures sont aléatoires. Un coup l'air est glacial, un coup il ressemble à celui d'un four. Mon amie est surchargée de sacs de marques différentes. Elle ne rigole pas quand elle parle d'aller faire du shopping elle !

- Oh il faut que j'aille dans ce magasin de sport, je dois m'acheter de nouvelles maniques pour les barres ; dit Célia en pointant le magasin en question du doigt.