CHAPITRE 23

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NOTE DE L'AUTEUR(E):


JE N'AI PLUS D'ORDINATEUR DONC J'ÉCRIS SUR TELEPHONE (CHOSE ASSEZ PÉNIBLE) DONC NE TENEZ PAS COMPTE DES PETITES ERREURS DE FRAPPES QUI SONT PASSÉES SOUS MON RADAR LORS DE LA RELECTURE. 

BONNE LECTURE.

SECHETA.



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Je me redresse en sueur et complètement perdu. Paniqué, je regarde autour de moi à la recherche d'un point de repère mais, je n'ai que l'obscurité pour compagnie.

Le cœur battant la chamade, je tâtonne la surface molle autour de moi et je comprends que je suis sur un matelas. Dans l'espoir d'y trouver Sasuke ou Himiko, je continue à balader mes mains sur cette surface molletonnée. Le désespoir me gagne très vite lorsque je me rends compte que je suis dans cette pièce seul. Je ne me souviens pas être rentrée après l'annonce fracassante de Kurama.

Je suis anéanti. S'il est arrivé quoi que ce soit à mon enfant, je ne suis pas certain de pouvoir l'encaisser. Les jambes tremblantes et cotonneuses, je pose un pied à terre tout en activant le mode ermite de Rikudo. Pour d'une part, avoir de la lumière mais surtout pour retrouver ma fille.

La première chose que je remarque c'est que je suis encore chez la vieille aux chats. C'est rassurant. J'ai dû m'évanouir de douleur (ou de choc) avant qu'on ne me ramène ici. Je penserai à mes remerciements. Je suis sur le point de demander à Kurama quand est-ce qu'il a perdu la piste de la petite lorsque je suis frappé par la présence d'un chakra.

HIMIKO.

Sans perdre une seconde, je m'élance à travers le domaine. Je traverse pratiquement l'entièreté de la ville avant d'arriver au niveau d'une forêt déracinée.

La vache, il s'est passé quoi ici ? Pourquoi tous les arbres sont couchés ?

Cependant, je ne m'attarde pas sur ces questions. Le plus important à mes yeux pour l'instant c'est de retrouver ma fille. Je mènerai mon enquête sur la faune et la flore plus tard. Je marche d'un pas rapide et raide. J'entends les échos d'un rire d'enfant

Mon bébé.

Mon cœur s'emballe alors que je me mets à courir. Je la vois enfin. Himiko est avec son père et Shikamaru. Nullement inquiété, Himiko joue tranquillement à courir après un papillon. Le soulagement libère mon corps tendu et mon esprit noyé dans l'inquiétude.

-Himiko ! Je m'écrie en levant le bras.

Dès que ses yeux se posent sur moi, je désactive le mode ermite. Le regard de mon enfant s'illumine à ma vue et elle s'élance à ma rencontre en s'exclamant : "Mon Dada !" Sous l'émotion, j'ai  l'impression que mon cœur va exploser. Je saisis Himiko au vol avant de la serrer fort contre moi.

-Oh putain, j'ai eu si peur !

Ne saisissant pas la situation, Himiko me répond dans un rire lumineux :

-Mais faut pas avoir peur Dada, c'est qu'un papallion ! Il ne va pas te faire un bobo.

Je joins mon rire au sien. Je suis tellement secoué que je suis incapable de lâcher ma fille même après que la colère ait commencé à s'écouler dans mes veines. Le regard planté dans celui de Sasuke qui observe patiemment la scène de loin, je m'avance vers lui. Je ne  prête aucune attention à Shikamaru qui est assis sur un tronc déraciné. Je réglerai mes comptes avec lui plus tard. J'ai mon bébé dans les bras, je ne peux m'occuper que d'un enfoiré à la fois. D'une lenteur calculée, je marche vers Sasuke. Je lui offre mon plus beau sourire accompagné du regard le plus doux que je puisse feinter. Le brun mord à l'hameçon. Personne ne peut le voir à part moi. Son regard à lui aussi s'est adouci. Dans un pur désire de partager tout ce que j'éprouve en cet instant précis pour lui, je lui balance mon plus beau coup de pieds aux couilles.

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