Le mal à ses racines

Chapitre 1

Avertissements

L'histoire de ce roman est inspirée de faits vécus. L'autrice de ce projet n'est pas une spécialiste de la santé mentale. Elle tient ses propos grâce à son vécu et ses propres analyses. Ceci est une œuvre dédiée à l'apprentissage de l'anxiété face aux personnes non-anxieuses qui ne connaissent pas du tout le sujet. Ce qui veut dire qu'il faut prendre note que chaque personne vit chaque situation différemment dépendamment des blessures ou des peurs qu'ils ou elles ont traversé dans leur vie. Gardez à l'esprit que chaque personne est unique. L'autrice souhaite changer le regard négatif que la population normale a face à ce trouble mental. Elle encourage également les anxieux à lire se livre afin de se nourrir de son expérience et de ses points de vue. Elle espère que cette œuvre aidera énormément de gens autour d'elle.

Merci et bonne lecture.

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Chapitre 1

Passé

Sortie de zone

Je regardais la montre à mon poignet dans la noirceur de cette soirée. Je grelottais même avec mon manteau. Nous étions l'été, pourtant, j'avais l'impression que l'automne ne nous avait jamais quitté.

Je levais une main pour la mettre devant mon visage lorsque l'une des lumières rouges du spectacle vint éclairer mon visage, m'aveuglant au passage. J'étais à un petit concert de la ville, mais disons que c'était loin d'être le meilleur que j'avais pu voir dans ma vie. Il y avait beaucoup trop de monde pour le peu de place que les organisateurs nous avaient laissé et les tentes pour les V.I.P nous gâchaient la vue. J'étais trop agacée pour apprécier quoi que ce soit.

J'étais sur le point de partir lorsque je l'entendis. Un son aigue, un bruit soudain. C'était une sonnette de vélo qui venait de retentir tout près de moi. Je pris peur en mettant une main sur mon cœur avant de me tourner en direction de ce son inattendue.

De l'autre côté de la clôture, qui servait à empêcher les indésirable d'entrer, se trouvait deux policiers à vélo qui surveillaient la place. Ils discutaient tranquillement tout en faisant une ronde de temps en temps. Pendant que je les fixais, l'un d'eux vint rejoindre mon regard. Je détournais mes yeux aussitôt en cachant mon sourire. Qu'est-ce qu'il était beau! Si j'étais le genre de personne qui rougissait facilement, on aurait pu voir deux grosses joues rouges teindre mon visage, à présent.

Les policiers m'avaient toujours fait de l'effet. Je veux dire beaucoup. Enfin, j'irais jusqu'à énormément. Comme toutes les femmes de ce monde, les uniformes ne m'ont jamais fait défauts. Je trouve les pompiers ou les militaires très attirant, mais, les officiers de police, c'est tout autre chose. C'était assurément mon point faible.

Après une minute, je tentais de me la jouer cool tout en tournant ma tête vers la clôture, subtilement. Une mèche à replacer, mon dos à démanger ou même une chaussure à relacer, c'était, sans aucun doute, de bonnes façons pour profiter de cette magnifique vue. Par chance, je m'étais bien arrangé aujourd'hui. Autrement, je n'aurais peut-être pas eu aussi confiance en moi.

Ayant une idée bien stupide en tête, je ramassais la totalité de mes long cheveux brun pour les mettre sur mon épaule gauche et ainsi dégagé une partie de mon cou. En ayant cet incroyable beauté dans le coin de mon champ de vision, je le surveillais du regard tout en attendant qu'il daigne me remarquer à nouveau.

Assis sur place, sur le siège de sa bicyclette, le jeune homme paraissait assez mature. Malgré le fait qu'il portait un casque, je pouvais voir ses cheveux châtains blond bien coupés, dépasser. Il était propre sur lui, bien qu'il n'ait guère le choix pour exercer son métier. Ses bras étaient juste assez musclés et ses cuisses étaient bien formé. Pas besoin de parler de ses mains, elles étaient parfaites. Tout à fait bien sculptés. Un dix sur dix. Cependant, ce qui m'intéressait le plus était ses yeux. J'avais un autre point faible pour les yeux.