Poèmes 58

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Les sombres silhouettes m'enveloppent
Comme pour parer le ciel de nuit
Leurs yeux scintillent, tels des étoiles
Le grand soleil
Est recouvert de leurs sombres voiles
Mais malgré leur côté menaçant
Ces ombres me bercent lentement
Dans un sommeil hanté de cauchemars
La Lune, au loin, est mon grand phare
Je sens leur fraîcheur nocturnes
M'emporter dans l'infortune
Sous leurs doigts glacés je frissonne
Entre leurs corps émincés je m'emprisonne
Les ombres de la nuit finissent leur travail
Et dans leur bras envoûtant je tressaille
Mon souffle se fait régulier
Enfin, dans le sommeil elles m'ont emportées

Poèmes de Fuyez_y_a_une_folle2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant