🔥4🔥Pennsylvanie
Allentown, Avenue cosper
10:54« Et quand les effluves effrénées des corps inhumés
s'évaporaient dans les cavités nasales, atténuant
fragrance d'existence, la conscience erronée du
terrestre s'évanouissait tel une ombre dans l'ombre.
Tout Au loin dans le néant......
Monticus verras »Cauchemardesque, pensait Halana, sortant du bureau du directeur général de la brigade criminelle d'ORFAD.
L'existence ne se résumait-elle qu'à cela ? Impossible, elle n'en revenait pas. Elle avait entendu tellement de cas désespérés, mais celui-ci dépassait ses attentes. Cauchemardesque, seul mot qui lui parvenait à l'esprit encore et encore, elle n'en pouvait plus, son ventre se contractait, elle n'en pouvait plus, il fallait qu'elle se hâte d'arriver dans les toilettes, elle n'en pouvait plus, elle allait craquer.
Cette histoire lui avait fait remonter bon nombre de souvenirs douloureux et ses pieds commençaient à se disloquer sous elle, alors qu'elle rendait tout ce qui restait de son repas de la veille.
- Hey Halana ça va ? frappait avec insistance l'homme qui se tenait derrière la porte. Halana t'es sûre que tout va bien ? insista la voix, consciente des bruits qui provenaient de l'intérieur. Tu sais tu peux ...
- Je vais bien Boris, merci de t'en inquiéter, mais lache-moi un peu tu veux, hurla-t-elle, avant de se passer de l'eau sur le visage.
- Écoute, je sais très bien ce qui t'arrive, arrête de te la jouer solo tu veux bien ... et sors de là.
- Ohh mon Dieu, ce n'est pas vrai, fit-elle d'une voix inaudible qu'elle seule pouvait entendre.
Son cœur se serrait dans sa poitrine et dans un geste
souple et léger, elle s'affaissa contre le mur près du
sèche-main. Elle repensait à sa nuit d'hier, jusqu'a ce matin, elle revoit toutes les sécances les plus infimes de ce qui lui avait été présenté. Nuit horrible, journée terrifiante, n'était-ce pas ses prémonitions qui s'accomplissaient sous ses yeux ? Où était-ce juste de simple hasard ? Une fois, ça passait, mais deux fois, puis une troisième, et ainsi de suite ? Cela ne pouvait qu'être pris dans une plus grande sériosité. À cette allure, elle qui avait pour but d'enquêter sur les crimes des autres, se retrouverait à ouvrir une enquête sur elle-même sa propre personne se disait-elle. Sûrement, ça devrait être elle, la criminelle dans l'histoire à force.Halana Retz avait rejoint la brigade criminelle il y avait de cela 8 ans maintenant, après avoir été convaincu par ses compétences qui l'avaient faite se hisser à ce poste. Elle avait au fil des années passées dans cette unité, acquise de l'expérience et de la maturité suite à bon nombre de crimes résolus à son actif. Cependant, l'honneur dû à tous ses succès, ainsi que la satisfaction qu'elle avait pu ressentir dans les débuts face au fait de mêler compétences juridiques et psychologiques afin de résoudre une affaire énigmatique, s'était changé en crise d'effroi dès sa deuxième année. Pourquoi elle ?
Elle ne le savait. La seule chose qu'elle ressentait maintenant à chaque affaire résolue, était une grosse boule d'angoisse qui l'a saisissait au ventre et cela, à l'idée de savoir ce qui viendrait plus tard. « Mon officier de justice » aimait à l'appeler sa mère lors de leurs retrouvailles chaque vacances qui lui était
attribuées, mais elle pensait toujours en elle : « crois-tu réellement qu'il existe une quelconque justice ? »Cette pensée en elle semblait contradictoire au statut social qu'elle occupait, mais cela était compréhensible pour elle, car elle avait été dans une déception au fil des années de trouver que les agents de la justice étaient ceux qui étaient les plus impliqués dans l'injustice, contraste empirique, la justice dans l'injustice, et sa dernière enquête du 17 juillet pouvait le confirmer, alors que les preuves l'avaient menée tout droit vers la cour pénale de justice, face au juge Mr Christian Valent, qui était lui-même suspecté d'homicide volontaire sur une demoiselle âgée de 25 ans.
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𝐋𝐄𝐒 𝐅𝐋𝐀𝐌𝐌𝐄𝐒 𝐃𝐄 𝐋'𝐀𝐌𝐎𝐔𝐑 : 𝐓𝐇𝐄 𝐒𝐓𝐎𝐑𝐘 𝐎𝐅 𝐌𝐈𝐋𝐇𝐈𝐀
Fantastique« Pennsylvanie Allentown , Avenue cosper 10:54 Et quand les effluves effrénées des corps inhumés s'évaporaient dans les cavités nasales, atténuant fragrance d'existence, la conscience erronée du terrestre s'évanouissait telle une ombre dans l...