Cette matinée semblait navrante à peine fit-elle commencée que l'immense astre jaunâtre et ridicule universellement parlant, était déjà haut dans le ciel qui lui était d'une couleurs bleu mouche à fumier. Il avançait, aillant aujourd'hui l'âge de se rendre compte du désastre qui arriverait d'ici cinq années, qui seraient sûrement encore marquées de multiples confessions. Il avançait sur un trottoir noir qu'il empruntait fréquemment et continua d'avancer dans cette rue qui n'avait rien de nouveau et qui était submergée par l'effroyable silence d'un lieu abandonné et désertique, parfois brisée par le son mécanique de nombreuses monstrueuses machineries sur roues qui passaient à toute allure. Il arrivait enfin devant le bâtiment, celui-ci possédait un immense grillage en métal froid dont les multiples piques semblaient menacer toute espèce vivante désireuse de s'y poser. Il continua d'avancer de manière machinale et arriva dans un grand couloir menant de chaque côté à de multiples pièces se ressemblant toutes et accablé, il se dirigea vers l'une d'elles. Il semblait dépité et ne laissait transparaître qu'une once d'ennui face à la présente situation. Il entra et d'un coup, son amie lui fonça dessus et dit d'un air très enjoué :
« Salut Pierre ! Comment vas-tu en cette belle journée et comment vont tes parents ?
— Ils vont bien merci Sarah, ils viennent de m'offrir une nouvelle paire de tennis, mais je te raconterai après, la maîtresse vient d'arriver, » dit-il en s'asseyant à sa place habituelle.
Ce matin de printemps était à peine commencé que déjà les oiseaux chantaient, annonçant le magnifique début de cette saison des amours. Le soleil, immensément majestueux dans le ciel, brillait comme jamais il ne l'avait fait auparavant. Elle pensait à ce jour merveilleux où son ami le plus cher se rapprochait d'une année de plus de la magnifique liberté. Elle avait hâte de le voir, elle s'empressait donc d'avancer sur le trottoir où était posé un couple de personnes âgées qui semblait roucouler comme au premier jour. Ils étaient sur un joli banc qui contrastait avec le noir du bitume et qui rendait le tout très joli. Des voitures passaient et étaient toutes de très belles couleurs. Enfin, elle fut arrivée devant le collège et son grandiose portail. Elle entra et arriva dans un long couloir où il y avait de multiples affiches de projets d'arts plastiques qui rendaient le tout très coloré. Elle se dirigea dans sa salle et à peine fit-elle entrée qu'elle entendit le soupir si familier de celui qui soufflait ses bougies ce jour-ci et elle dit donc, enjouée :
« Salut Pierre ! Comment vas-tu en cette belle journée et comment vont tes parents ?
— Ils vont bien merci Sarah, ils viennent de m'offrir une nouvelle paire de tennis, mais je te raconterai après, la maîtresse vient d'arriver, » dit-il en s'asseyant à sa place habituelle.
L.B
VOUS LISEZ
le désespérant bonheur
Short StoryUne histoire écrit sur le tas que j'espère les plus fin amateurs de littérature ne pourront qu'apprécier