Préférence Percy Jackson

Tu es enceinte :

Percy : 

Cela faisait un moment que tu avais des nausées et tu ne comprenais pas ce qui t'arrivait. Tu en parlais à Clara, une infirmière de l'hôpital et aussi ton amie proche, lors d'une pause bien méritée. Vous étiez près de la machine à café, et Clara t'écoutait attentivement, un sourire amusé sur les lèvres.

"Tu sais, T/P, ça fait combien de temps que tu as eu tes règles ?" demanda-t-elle soudainement, un éclat malicieux dans les yeux.

"Euh... j'en sais rien," répondis-tu, fronçant les sourcils. "Pourquoi tu me poses cette question ?"

"T/P, tu as tous les symptômes d'une femme enceinte," dit-elle en riant doucement.

"Attends, quoi ?" Tu la regardas, abasourdie, ton esprit tentant de comprendre ses paroles.

"Oui, je pense que tu es enceinte. Si tu veux, il y a des tests de grossesse dans la réserve," dit-elle en posant une main réconfortante sur ton bras.

"Euh... ok... Je vais aller en faire un." Ta voix était incertaine, encore sous le choc de cette révélation.

Tu te dirigeas vers la réserve, ton cœur battant la chamade. L'esprit en ébullition, tu pris un test de grossesse et te rendis dans la salle de repos des infirmières, verrouillant la porte derrière toi. Tes mains tremblaient légèrement alors que tu suivais les instructions, attendant les résultats avec une anxiété croissante. Les minutes qui suivirent te parurent interminables, chaque seconde amplifiant ton anticipation.

Enfin, le test révéla deux petites lignes roses. Tu étais enceinte. Tu restas figée, fixant le test avec incrédulité avant qu'un sourire ne commence à s'étirer sur ton visage. Tu te mis à imaginer la réaction de Percy, ton mari, à cette nouvelle. Il serait sûrement surpris, mais tu savais qu'il serait surtout heureux. Percy avait toujours voulu une famille.

En sortant de la salle de repos, tu retrouvais Clara, qui t'attendait avec impatience. Tu lui montras le test avec un sourire radieux.

"Félicitations, future maman !" s'exclama-t-elle en te prenant dans ses bras pour une étreinte chaleureuse. "Je savais que j'avais raison !"

"Merci, Clara. Je suis encore sous le choc," dis-tu en te détachant légèrement, essuyant une larme de joie qui avait coulé sur ta joue.

"Je fais quand même un piètre médecin," ajoutas-tu en riant, la voix un peu tremblante d'émotion.

"Non, tu es une excellente médecin. C'est juste que, cette fois, tu es aussi patiente," répondit-elle en souriant.

Luke : 

Après une journée particulièrement fatigante à l'université, tu rentrais chez toi, toujours plongée dans tes pensées. La fatigue que tu ressentais ces derniers temps te semblait inhabituelle, et tu ne pouvais pas t'empêcher de te demander ce qui se passait. Les nausées matinales n'aidaient pas non plus.

En entrant dans l'appartement que tu partageais avec Luke, tu entendis la télévision allumée dans le salon. Luke était étendu sur le canapé, un sourire se dessinant sur son visage en te voyant.

"Hey, comment s'est passée ta journée ?" demanda-t-il en se redressant pour t'accueillir.

"Épuisante," soupiras-tu, enlevant tes chaussures. "Je me sens vraiment bizarre ces derniers temps."

"Vraiment ? Qu'est-ce qui ne va pas ?" demanda-t-il, visiblement inquiet.

"Juste fatiguée et nauséeuse. Rien de grave, je suppose."

Luke te lança un regard scrutateur, mais n'insista pas davantage. "Viens t'asseoir. J'ai commandé des pizzas pour ce soir."

Tu t'installas à côté de lui, essayant de te détendre, mais tes pensées continuaient de tourner. Tu te demandais si quelque chose de plus sérieux pouvait expliquer tes symptômes. C'est alors que tu eus une idée.

Le lendemain matin, tu te réveillas avant Luke et décidas de te rendre à la pharmacie la plus proche. Tu te sentais nerveuse, mais déterminée à comprendre ce qui se passait avec ton corps. En revenant à l'appartement, tu pris un test de grossesse, te demandant si c'était vraiment possible.

Après avoir fait le test, tu attendis avec impatience les résultats. Les minutes semblaient interminables. Finalement, tu jetas un coup d'œil au test et tes yeux s'agrandirent en voyant les deux lignes roses. Positif.

Nico :

Tu te sentais extrêmement fatiguée ces temps-ci et avais décidé de prendre un congé maladie. Ce soir-là, tu entendis Nico revenir et voulus te lever pour l'accueillir. Quand tu arrivais devant la porte, Nico se précipita vers toi, l'inquiétude se lisant sur son visage.

"T/P, tu es toute pâle. Qu'est-ce qui t'arrive ?" demanda-t-il en te prenant par les épaules.

"Je... je suis un peu fatiguée. T'en fais pas..." Mais avant que tu puisses finir ta phrase, tout devint noir. La dernière chose que tu perçus fut le cri paniqué de Nico avant de sombrer dans l'inconscience.

Lorsque tu te réveillas, tu ne compris pas tout de suite où tu étais. Le plafond blanc de la chambre d'hôpital te semblait étranger. Une infirmière entra alors et te sourit avec bienveillance.

"Vous êtes réveillée. Vous vous êtes évanouie chez vous, et votre mari vous a amenée ici. Ne vous inquiétez pas, ce n'est rien de grave. Vous souffrez simplement de fatigue," expliqua-t-elle.

"Ah, et une dernière chose," ajouta-t-elle en consultant ton dossier. "Je viens de recevoir vos résultats de prise de sang... vous êtes enceinte. Félicitations."

Tu restas sous le choc quelques secondes, tes pensées tourbillonnant. "S'il vous plaît, ne le dites pas à mon mari. Je préfère lui annoncer moi-même."

L'infirmière acquiesça et te félicita à nouveau avant de quitter la pièce. Tu te tournas vers la fenêtre, regardant les lumières de la ville scintiller au loin. Une larme coula sur ta joue. Tu étais heureuse à l'idée d'avoir ce bébé, mais tu savais que Nico ne voulait pas d'enfant. Cette nouvelle signifiait probablement la fin de ton mariage et de ta relation avec l'amour de ta vie, une pensée presque insupportable.

Soudain, Nico entra dans la pièce en trombe, ses yeux révélant toute l'angoisse qu'il avait ressentie.

"T/P, tu m'as fait tellement peur. Je t'interdis de me refaire ce coup, c'est clair ? Et tu as intérêt à te reposer maintenant, OK ?"

"Oui, promis," murmuras-tu, la voix tremblante.

Il se pencha vers toi pour t'embrasser. Tu répondis à son baiser, essayant de masquer ton trouble par un sourire. Mais au fond de toi, tu étais terriblement triste, te demandant quand tu aurais le courage de lui annoncer la nouvelle.

Plus tard, alors que vous étiez de retour à la maison, Nico ne cessait de te surveiller, t'installant confortablement sur le canapé et insistant pour que tu ne bouges pas. Il te préparait du thé, ajustait les coussins et vérifiait sans cesse si tu avais besoin de quelque chose.

"Tu n'as pas à t'inquiéter autant, Nico," dis-tu doucement, touchée par son attention mais également submergée par la tristesse de ton secret.

"Je ne peux pas m'en empêcher. Tu comptes trop pour moi," répondit-il, s'asseyant à côté de toi et prenant ta main dans la sienne. "Je ne veux pas te perdre."

La sincérité dans ses yeux te fendit le cœur. Tu savais qu'il fallait que tu lui dises, mais les mots restaient coincés dans ta gorge. Le dilemme était insupportable, mais tu savais que tu ne pourrais pas garder ce secret éternellement.