Love,but at what cost?

Chapitre 3:moi perdu ? parfaitement.

Appartement de Lilithe,3h08

Lilithe, exaspérée par le bruit persistant de l'appartement voisin, décida de prendre les choses en main. Elle se leva de son lit avec détermination, prête à confronter Roman et à lui demander ce qui le poussait à faire autant de tapage à une heure aussi tardive.

Elle traversa le couloir jusqu'à la porte de Roman et frappa avec force, impatient de mettre fin à ce vacarme perturbateur. Quelques instants plus tard, la porte s'ouvrit lentement, dévoilant la silhouette de Roman, torse nu, ses muscles tendus dans la lumière tamisée du couloir.

Lilithe sentit son cœur battre un peu plus fort à la vue de Roman dans cet état de semi-nudité, une tension indéniable s'installant entre eux. Elle ravala sa salive, essayant de rester concentrée sur son objectif initial.

"Roman, pouvez-vous baisser le volume ?" demanda-t-elle d'une voix ferme, essayant de masquer le trouble qui l'envahissait.

Roman la dévisagea avec intensité, un sourire taquin étirant ses lèvres. "Je vois que vous avez le sommeil léger", répondit-il d'un ton léger, observant les cernes sous ses yeux. "Cela explique votre addiction pour le café."

Lilithe sentit ses joues s'empourprer à la remarque de Roman, l'adrénaline pulsant dans ses veines alors qu'elle lutta pour garder son sang-froid. Elle détourna le regard, essayant de chasser les pensées troublantes qui envahissaient son esprit. "Je vous demande simplement de respecter le sommeil de vos voisins", répondit-elle finalement, tentant de revenir à la question initiale.

Roman hocha la tête avec un sourire en coin, semblant apprécier le jeu de séduction qui s'installait entre eux. "Bien sûr, Lilithe", dit-il d'un ton enjoué. "Je ferai de mon mieux pour ne pas vous déranger à l'avenir."

Lilithe le remercia d'un signe de tête, soulagée que la confrontation soit terminée. Mais alors qu'elle retournait dans son propre appartement, elle se demanda si Roman avait remarqué ses cernes à cause du manque de sommeil ou s'il y avait quelque chose de plus profond dans son observation. Et même si elle essayait de l'ignorer, elle ne pouvait s'empêcher de se demander si cette rencontre impromptue avait révélé une connexion plus profonde entre eux .

_______________________________________

Lilithe se réveilla, les premiers rayons du soleil filtrant à travers les rideaux de sa chambre. Elle cligna des yeux, tentant de chasser le sommeil de son esprit alors qu'elle se remémorait les événements de la nuit précédente. Son regard se posa sur Roman, qui était déjà debout, occupé à vaquer à ses occupations matinales.

Un frisson parcourut le corps de Lilithe alors qu'elle repensait à la vision de Roman torse nu de la nuit dernière. Elle sentit des papillons dans son ventre, une sensation à la fois excitante et perturbante qui la laissa déconcertée.

"Je n'ai pas le droit de ressentir ça", murmura-t-elle pour elle-même, se reprochant ces sentiments naissants pour son collègue. Elle secoua la tête, essayant de chasser les pensées parasites qui l'obsédaient, mais elles persistaient, refusant de disparaître.

Elle se leva finalement du lit, déterminée à se concentrer sur la journée qui l'attendait et à mettre de côté ces sentiments troublants pour Roman. Elle savait qu'elle ne pouvait pas se permettre d'être distraite par des pensées personnelles alors qu'elle avait un rôle crucial à jouer dans les négociations diplomatiques à venir.

Mais même alors qu'elle se préparait pour la journée, une question persistante tournoyait dans son esprit : qu'est-ce qu'elle ressentait vraiment pour Roman ? Et surtout, que devait-elle faire à ce sujet ?

Le lendemain matin, les délégués se rassemblèrent dans la grande salle de réunion de l'avant l ONU chacun prenant place derrière leur table attitrée. Les drapeaux de diverses nations ornaient les murs, rappelant l'unité fragile et la diversité des puissances présentes. Lilithe Starkov entra dans la salle, jetant un coup d'œil rapide à la disposition. Elle repéra rapidement les représentants des États-Unis, dont Roman Jones, qui lui adressa un regard intense, remplissant l'air d'une tension électrique.