Pour A,
Et si la symphonie de nos corps s'accordent, nous joueront la mélodie de l'amour jusqu'à terminer la partition des émotions.
Nos êtres baignés des rayons du soleil. Sa chaleur me réchauffe. La douceur de ses mains parcourant ma peau. Son corps réagissant au mien. Mon corps réagissant au sien.
Les chaudes nuits d'été sont aussi froides que celles d'hiver loin de tes bras.
Les froides nuits d'hiver sont aussi chaudes que celles d'été dans tes bras.
Je ne sais pas ce que c'est que l'amour. Avec les autres c'est si fort, si puissant, si passionné, si romantique. Avec moi c'est des doutes et de la peur.
Je t'aime mais je suis incapable de bien le faire.
Je ne ressens plus rien.
Je suis comme un bocal vide, une fleur sans pétales. Une rose fanée ou un cerisier sans fruits.
Je suis comme un jour de pluie où le soleil ne réapparaît pas derrière les nuages.
Je suis un train sans passagers, un téléphone sans batterie.
Je suis un oiseau qui ne sait plus voler, un poisson qui ne sait plus nager.
Je suis un cercueil sans corps, un cœur sans battement.
Je suis un rêve déçu, une promesse non tenue.
Je ne ressens plus rien.
A tous les cœurs pour lesquels le mien a battu, je ne vous oublie pas.
Toute la vie jusqu'à la mort.
"Je t'aime"
Mais je lui dis ça avec un pincement au cœur, une larme à l'œil et un au revoir sur les lèvres.
Ne m'en veux pas, je suis toujours là.
Je tiens pas dans la durée, j'y mets toujours un terme.
Les mêmes sujets, comme mes textes tristes et ternes.
C'est flou dans mes pensées, souvenirs éphémères.
Mais j'arrête pas d'y penser, je peux pas changer le poème.
Et je vois dans son sourire l'amour qu'il me porte.
Ils ont tous eu le même avant de me fermer la porte.
Je veux pas attendre que le vent m'emporte.
La peau couleur vanille.
Je passe mes nuits à le regarder dormir,
Mes journées à le regarder vivre,
Mon temps à l'écouter parler,
L'éternité à le voir sourire.
La nuit dans ses draps,
La vie dans ses bras.
Depuis que j'ai goûté à tes lèvres, les siennes ont perdu tout leur goût.
Je sais tout faire silencieusement à part t'aimer.
- J'ai peur qu'on me brise le cœur.
- J'ai peur de briser le tien.
- Pourquoi tu le briserai ?
- Parce que c'est toujours moi qui brise le cœur des autres.
L'aimer c'est la liberté avec une chaîne au pied.

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Pour eux
PoetryJe ne dis pas toujours aux autres ce qu'il se passe dans ma tête parce que c'est pas simple et que je ne sais pas bien m'exprimer. Quand j'écris, je parviens un peu mieux à mettre des mots sur mes ressentis. Ce sont donc des lettres aux gens qui fo...