Chapitre 3 : Surprise

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Ambre

Les règles étaient simples : une mauvaise réponse = un membre brûlé. Et le perdant pouvait choisir quel membre il voulait perdre.

— Bien, quelle partie de ton corps souhaites-tu perdre en premier ? Ne me fais pas répéter je n'ai plus beaucoup de patience.

— M...m...ma j...jambe

— Ne bégaye pas, tu ne le faisais pas quand tu parlais de ma famille alors continue, ou c'est la tienne que je brulerais. Affirmais je en le regardant droit dans les yeux, le visage ferme.

— Ma jambe droite, répliqua t'il avec plus d'entrain,

— Bien, ainsi soit il, dis je avant d'asperger de parfum sa jambe , à la vanille en plus quelle gâchis

— Tu vois se briquet, il appartient à Alexandre Carter. Mon père, et puis merde

Je versa le parfum tout entier sur le corps crispé de ma victime, j'étais énervée et non seulement il en était la cause mais en plus il l'avait vu. Impossible qu'il reste en vie une minute de plus. Je brisa la fiole de parfum vide sur le sol et alluma mon biquet sur une mèche de cheveux de Kenny, qui ne sera bientôt plus de se monde.

Je le regardait hurler de douleur, disparaître peu à peu sous les flammes et mes souvenirs refirent douloureusement surface.

Ils ont hurlés douleur eux aussi ?
Papa...
Maman...
Ryan...

Je les retrouverai et ils paieront, je vous le promets ; parole de Carter.

•••

J'étais rentré au manoir prendre une douche et me changer. Je m'apprêtais à démarrer le moteur de ma moto quand quelqu'un hurla :

AMBRE PUTAIN TU L'A BRULÉ VIF DANS UN RESTAURANT, gueula Trey à l'entrée du garage.

— Il a parlé de ma famille Trey, dis je calmement

— Je répète ; DANS UN RESTAURANT.
Oui, mon restaurant.

— TU PENSAIS QUE J'ALLAIS ATTENDRE ALORS QU'IL AVAIT PARLÉ DE L'INCENDIE ?! Hurlais je à mon tour

Il se crispa à l'entente de ma phrase et ajouta perplexe :

— On en reparlera à ton retour

— Non, sinon je rentre pas, il me fixa surpris de mon caprice,

— D'accord, finit il par craché blasé, mais je te veux ici à 22 h et je rigole pas Ambre.

Je lui fit un signe de la main pour confirmer et je partis.

Je roulais pendant au moins une heure quand un groupe de motard m'encercla, dés l'instant où je coupa le moteur, les leurs se coupèrent presque instantanément. Quand l'un d'entre eux s'arrêta devant moi avec une matraque, je pris conscience d'une chose.

On avait entendu mes prières ; on m'avait envoyé de quoi me défouler et je comptais bien en profiter. Je lui fit signe de venir, et il ne perdit pas une seconde à le faire :

Il envoya son bras armé en direction de mon épaule, qu'il n'atteignit pas à cause de mon esquive et je lui donna un coup de pied dans l'entre jambes, se qui visiblement lui avait fait mal, et récupéra sa matraque par la même occasion.

Mais tout les autres s'avancèrent d'un coup, et au même moment ; un homme à moto surgit de nul part et m'encercla en me faisant signe de monter. Chose que je ne fit pas, bien évidemment. Et sa il l'avait compris et s'arrêta un peu plus loin, puis me rejoignit à pied.

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