Chronique de Safia « Il a séché toute mes larmes tu sais »

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Salam aleykoum

j'ouvre les yeux petit à petit quand..

Anwar : Lève toi putain !

Et je reçois des claques par la suite

Il se passe quoi ? Il a quoi lui a me réveiller
Je regarde l'heure sur mon téléphone et il est 3h du matin.

Moi : Laisse moi!!!

Anwar : Mais lève toi la conne de ta mère je t'ai réserver des billet pour le bled

Hyn?
Quoi ?
C'est une blague

Comment ça ??

Mes yeux s'ouvrent brusquement et je reste bouche bée devant lui

Moi : Comment ça ?..

Anwar : On va voir Mehdi

Papa ? .. Mon père s'appelle Mehdi
Comment ça ?? On va aller le voir ?

Moi : On va voir papa ??

Anwar : Ton père* lève toi.

C'est vrai que Anwar n'estime plus notre père comme son géniteur mais bon..

Anwar : Prépare toi et on y va

Moi : Mais t'aurai pu me prévenir avant j'ai pas fais ma valise !

Anwar : déjà prête *me pointant du doigt une valise toute prête*

Hyn?

Je me lève dans l'incompréhension et j'essaye de me calmer.
C'est ma hantise que quelqu'un prépare un plan avec moi sans que je sois au courant avant !

———
Après avoir fini de me préparer, doucher ect..

Anwar : Monte dans la voiture on va à l'aéroport

Je m'assois alors dans les places de devant à ses côtés.

Moi : Mais pourquoi il veut qu'on vienne après tant d'années ?

Anwar : Il réclamait surtout à te voir et à te montrer à sa « femme »

Moi : Mais en quel occasion ?

Anwar : Il va enfin se re marier avec sa pute

Moi : Je sais que c'est pas notre mère anwar mais je te permet pas !

Anwar : Elle te connaît même ? La défend pas

Moi : Pff..

Silence dans la voiture jusqu'à l'arrivée à l'aéroport

Moi: pourquoi tu m'as rien dis avant

Il m'ignore, bref je vous avais dis que notre relation n'était pas fusionelle.

Quand on arrive on prend notre vol ça se passe bien. Puis pendant le trajet j'vous cache pas qu'il m'a même pas calculer il a dormis tout le voyage.

———
Enfin ! Il fait jour ! On est arrivé. Il fait beau le climat est très chaud et j'adore sentir cette air qui est différente de la France. L'Algérie, un pays où je me sens bien et où je peux oublier tout mes problèmes.
On vient de Oran et on passe la douane, puis on prend un taxi. Le gars je vous raconte même pas, il fait des virages mais pas possible. Après c'est le bled quoi.

Arrivé devant une villa je me demande où nous sommes

Moi : On est où ?

Anwar : devant la maison de notre géniteur hmara

Ah merde-
J'y ai pas pensé, vu qu'on a jamais été « riche » en tout cas assez aisé pour nous payer une maison comme ça. J'avoue je suis choqué c'est immense !

Elle est très grande demeure typique des villa arabe, elle est entourée de palmier et un grand jardin où il y'a des arbres et des fruit, figues, datte, et d'autre.

On sonne et un vielle homme viens nous ouvrir, il est habiller bien élégamment.

Mais j'avais pas reconnue mon père-

Alors il me prend dans ses bras d'aussitôt.
Je me sens bien mais je ne sais pas pourquoi, il sentait bon, bon mais pas que de son parfum. Son odeur corporelle me réconfortait.. ça faisait des années que je ne l'avais pas humer. Ça me dénuais..

Papa (mehdi) : Ma fille.. benthi..

Moi : abi..

Papa : tu m'as manqué tu ne sais pas comment..

Je sentait sa voie se mouiller petit à petit.. et c'est là que je commença à sangloter.. il m'avait manquer. J'avais besoin de mon père et 1 ans c'est déjà beaucoup pour moi.

Papa : Safia..

Et il se décala de moi.
Mon père.. ça faisais longtemps que je n'avais pas reçu un signe digne d'affection d'un parent. J'en avais eu fort besoin.

Papa : Ça va anwar-

Il tendit sa main pour le saluer mais Anwar se contenta juste de lui lâcher un mauvais regard.

Ensuite il nous laissa rentrer dedans. C'était incroyablement beau! Le premier salon était immense avec de très beau sidari et des canapé entré dans le sol ! De belles plantes et une très belles décorations caractéristiques Arabe.

Papa : c'est beau hein ma fille ?

Moi : Oui incroyable papa..

Papa : C'est moi qui ai tout construit et payer

Moi : Mash'Allah c'est vraiment beau papa, t'es plein de talent.

Papa : et tu m'as pas montrer ta maison fi franca

bah.. faudrait déjà aider ses enfants financièrement.
Qui lui dit que je vie avec mon frère dans un simple HLM en banlieue ?

Papa : alors ?

Moi : HLM en banlieue.

Son expression faciale fut offusqué

Papa : comment c'est possible-

Moi : T'aurai du penser à nous donner un peu d'argent à la place de la gaspiller ici avec ta femme.

Il fut scandalisé et sans mot.

Papa : Je vous ai fait des virement !

Moi : Hyn ? Non papa tu t'es trompé

Papa : w'Allahi ma fille que je vous aurai jamais laisser vivre dans la pauvreté !