Des mots

Chapitre 1

                                Orlan

Je sent la crise d'angoisse arriver et les larmes monter, et même si j'aimerais bien faire demi tours je ne peux pas marcher, non impossible. Je suis paralysé par le stresse et l'angoisse, j'essaye de reprendre ma respiration pour me calmer car je suis déjà en retard, mais j'ai beau essayé, je n'arrive à rien, ça ne s'arrange pas quand j'entend la sonnerie de la fac qui signifie que je suis vraiment en retard et le faite d'imaginer devoir rentrer dans la classe pendant que tout le monde me suivra du regard me met de plus en plus l'angoisse.

Non c'est mort, je n'y vais pas. Je vais me calmer et retourner chez moi, je sais que ma mère me faisait confiance pour être pressante le jour de la rentrée mais c'est impossible pour moi. Je sais que je vais prendre une leçon de morale mais ce n'est pas ma priorité, pour l'instant ma priorité est de me calmer ou de trouver la force de faire un pas après l'autre pour rentrer chez moi.

J'essaye vraiment de retrouver la paix dans mon esprit malgré que je sais que mes efforts ne serviront à rien car la rue se remplit de plus en plus et personne ne peut s'empêcher de passer sans regarder la bête de foire que je suis, ce qui n'arrange rien. J'ai l'impression de me donner en spectacle, les larmes coule à flot sur mes joue, je suffoque presque à cause de ma respiration qui s'accélère de plus en plus et mon corps entier tremble.

Mes inspiration deviennent plus courtes que mes expiration et ma tête commence à tourner. Je sens mes jambes fléchir peu à peu et au moment où elles lâchent sous mon poids je m'attend à voir des têtes apparaître au-dessus de moi mais je ne vois que le ciel et quelques nuages. Au bout de quelques secondes mes oreilles se mettent à siffler mais cela ne dure pas longtemps, et une fois que les sifflements ont arrêter je n'entend plus rien.

Je n'entends ni les gens parler et passer autour de moi ni les oiseaux qui chantent. Et sans que je m'en rende compte, ma respiration se régule et mon corps ne tremble plus, mes larmes coulent toujours autant et je ne saurais expliquer pourquoi mais elle ne coule plus pour la même raison.

Tout seul mes yeux se ferment, mon ouï revient et au bout de quelques minutes je sens que quelqu'un se tient au-dessus de moi et une voix douce que j'ai déjà entendu s'adresse à moi.

-Orlan! Orlan tu m'entends? Orlan répond moi!

Marcus...

N'ayant pas la force de faire quelconque signe pour qu'il sache que je suis encore consciente, il s'inquiète et appelle une ambulance

-Oui allo, je suis a Evola dans la rue des Grande Grai avec Orlan Lorn 17 ans qui semble inconsciente, je crois qu'elle a fait une crise d'angoisse. Il faut une ambulance!