Il était une fois, dans un petit village niché au cœur des montagnes, une femme nommée Isadora. Elle était belle, mais son cœur était aussi froid que la glace qui recouvrait les sommets environnants. Isadora rêvait de richesse et de pouvoir, et elle était prête à tout pour les obtenir.
Un jour, un vieux conteur vint au village. Il raconta l'histoire d'une émeraude légendaire cachée au sommet de la montagne la plus haute. On disait que cette pierre précieuse avait le pouvoir de réaliser les vœux les plus profonds de celui qui la possédait. Isadora, avide et impatiente, décida de partir à la recherche de l'Émeraude Éternelle.
Elle grimpa pendant des jours, bravant les tempêtes de neige et les vents glacés. Finalement, elle atteignit le sommet, où une grotte mystérieuse l'attendait. À l'intérieur, elle trouva l'émeraude, brillante comme l'espoir lui-même. Mais il y avait un prix à payer.
L'émeraude lui parla d'une voix douce mais sinistre. "Je peux exaucer un seul vœu, mais attention : chaque désir a des conséquences." Isadora, aveuglée par sa cupidité, ne prêta pas attention aux avertissements. Elle souhaita la richesse infinie.
L'émeraude brilla intensément, et Isadora se retrouva soudainement dans un palais doré. Des montagnes d'or et de bijoux l'entouraient. Elle était riche au-delà de ses rêves les plus fous. Mais bientôt, elle réalisa que sa fortune avait un prix. Les gens du village souffraient, affamés et malades. Isadora avait pris leur richesse pour la sienne, et la cupidité avait un coût.
Elle retourna à la grotte, suppliant l'émeraude de réparer les choses. Mais l'émeraude ne pouvait pas annuler son vœu. "La cupidité a des conséquences, Isadora. Tu as choisi la richesse au détriment des autres. Maintenant, vis avec les résultats de ton choix."
Isadora vécut le reste de sa vie dans la solitude, entourée de richesses mais sans amour ni amitié. Elle comprit enfin que la vraie richesse réside dans le partage et la compassion envers les autres.
Et l'émeraude ? Elle resta là-haut, attendant le prochain cœur cupide qui oserait la chercher.
Fin.
