Yazuo tome 1

Chapitre 8 : Rencontre avec Letizia Tanaka ! Qui est le coupable ?

- Alors normalement c'est ici...

Aya sonna et regarda aux alentours en attendant qu'on lui ouvre. L'immeuble n'est ni très haut ni très grand et peu de gens y habitent.

- Ils ont dû déserter quand ils ont appris pour le meurtre en même temps je ne les juges pas j'aurais fait la même chose. Je me demande bien comment cette cousine peut habiter dans un appartement où un meurtre a eu lieu.

Une femme d'âge mur entrouvrit la porte l'air méfiante.

- Bonjour madame ! Je suis l'officier Aya Takahashi j'aimerais vous poser quelques questions.

Qu'est-ce que vous voulez ? Et faite voir de plus près votre matricule j'aimerais bien savoir si vous êtes un de ces maudits poulets où une fouineuse de journaliste qui ce fait passer pour ce qu'elle n'est pas.

Aya se mordit la langue pour éviter de répliquer.

"Ne surtout pas entrer en conflit avec quelqu'un qui peut vous être utile même s'il tente de vous pousser à bout l'une des règles d'or à ne pas oublier si vous voulez ne pas finir au chômage" comme disait si bien le professeur. Essayons pour une fois d'appliquer ses cours.

La jeune femme lui tendit la carte qu'elle lui arracha des mains. La femme la regarda longuement son regard passant de Aya à la carte avant de enfin ouvrir la porte en grand.

- Entrée.

- Je vous remercie.

- Cette femme respire la méfiance et puis je n'aime pas son regard de fouine de plus, je ne suis pas quelqu'un qui juge le style vestimentaire d'autrui mais il me semble que ce n'est plus vraiment d'actualité des robes aussi anciennes.

Aya soupira intérieurement.

- Mais bon il ne faut pas s'arrêter aux apparences.

La jeune femme s'installa dans le fauteuil avec méfiance comme ci à tout moment la femme au regard de fouine allée lui foncé dessus.

- Je suppose que vous voulez me parler du mari de ma cousine.

- Bon il va falloir que je choisisse les bons mots pour obtenir l'adresse sinon elle me virera de chez elle en deux secondes maximum en me claquant la porte au nez.

- Pas exactement je voudrais savoir où habite votre cousine.

- Pourquoi ? À ce que je sache l'enquête a était bouclée.

- Eh bien... J'ai décidée de reprendre l'enquête à zéro car il y a quelque chose qui cloche dans le rapport donc j'aimerais interrogeait votre cousine la femme du sois disant "meurtrier"

Elle la fixa sans dire un mot pendants de longues secondes durant lesquelles Aya retint sa respiration.

- Bien après tout ce n'est pas à moi de juger si vous mentez ou non... Elle habite à Shinagawa vous connaissez ?

- Oui j'y suis allée quelques fois pour me promener.

- Très bien je vous donne l'adresse exacte et vous, vous fichez le camp de chez moi !

Aya s'apprêta à sortir et juste avant qu'elle n'ouvre la porte elle entendit la femme murmuré.

- Même mort il me poursuit encore !

La jeune policière sortit sans dire un mot sachant que la cousine commençait à ne plus supporter sa présence sûrement parce qu'elle a dû lui rappeler de mauvais souvenirs.

- En même temps je la comprends étant une proche de la famille les journalistes ont dû l'harceler pour obtenir des informations comme si cela n'avait pas déjà était suffisant avec la police surtout qu'à l'époque il y avait un certain inspecteur qui avait des méthodes disons... Passables apparemment il avait été assigné à l'enquête avec mon père d'ailleurs ils auraient été partenaires si papa n'avait pas rendu son badge d'inspecteur c'est pour cela que je ne me rappelle ni de son nom ni de son apparence puisque que cet homme ayant disparu peu de temps après et mon père ne faisant plus équipe avec lui il ne m'avait pas marqué plus que ça. Je me demande bien ce qu'il devient aujourd'hui.