Teacher's Pet.

Prologue

Je marchai sans but précis, complètement frigorifié.

Faut ce dire qu'en ce début du mois de décembre, sortir en étant simplement vêtue d'une longue robe de chambre n'était pas très adaptée au climat.

Je lâchait un profond soupire, laissant échapper un nuage de buée, tout en essayant de conserver le peu de chaleur qui me rester.

J'aurais dû penser à prendre mon manteau avant de sortir précipitamment... Quel conne putain !

j'entoure le haut de mon buste de mes bras, essayant de conserver un maximum de chaleur.

Et il était hors de question que je rentre à la maison maintenant. Pas après ce qu'il venait de ce passer.

J'effleure lentement ma joue encore endoloris et sûrement désormais rouge.

C'étais bien la première fois qu'elle osé levé la main sur moi.

Bon, c'est vrai que mes notes sont extrêmement chaotique en ce moment... Mais ce n'étais pas une raison pour me gifler.

Ma mère a reçu à ce jour mon bulletin de fin de semestre et je n'ai malheureusement pas eu le temps de l'échanger contre un autre beaucoup moins... Catastrophique.

Lorsqu'elle a vu mon joli 6,89 de moyenne, elle à complètement péter un câble. C'était bien la première fois que je la voyais dans cet état.

Puis la dispute c'est intensifier et le coup à finis par partir.

Je me souviens du long silence qui c'est installé après ça. Je tenais contre ma main ma joue, complètement choquer par ce qu'il venait de ce passer puis je lui ai crier d'aller ce faire foutre et je me suis casser.

Maintenant me voilà à erré seule dans ces bois.

Cela m'apaiser énormément.

Comme cela me faisait terriblement peur.

Marcher seule, au milieu de nulle part n'étais franchement pas une très bonnes idées.

Mais bon, on fait avec...

Je continuais à marcher, tirant de temps en temps dans des petits cailloux jusqu'à arriver dans un de mes endroits préférées.

Le lac.

J'adorais venir ici.

Je m'assoie sur un rocher proche de moi et me mis à contempler l'eau.

Lorsque je me sentais dépassé par les événements, je venais toujours me réfugiée ici.

Je remonte mes jambes jusqu'à mon buste et les entoure de mes bras, fermant un instant les yeux.

Je sentis une légère brise, me faisant frissonner de la tête au pied.

Mais le silence qui étais auparavant si rassurant fut aussitôt couper lorsque j'entendis des bruits de pas et une respiration lourde derrière moi.

J'ouvre immédiatement les yeux et descend du rocher, me mettant face à la direction d'où provenait la respiration.

Un type qui se tenait le flanc, essayant de courir du mieux qu'il le pouvait, foncer droit dans ma direction.

Attendait...

Mais... C'est du sang qu'il a sur lui ?

Il m'aperçois immédiatement et se mis à sangloter.

- Pitié, aidez... Sa phrase se fit couper par la détonation d'une arme à feu.

Puis il tombe à mes pieds.

Raide mort.

Une balle entre les deux yeux.

J'hurle, tombant en arrière.

- C'est pas possible... C'est pas possible...

Je fixé le cadavre à mes pieds, les joues trempé de larmes.

Putain de merde, je viens d'assister à un assassinat !

Mes pensées fut interrompu par le bruit d'un briquet qu'on allumé.

Un type se tenait devant moi et le cadavre, complètement masqué, fumant tranquillement sa cigarette.

Je tremblais de peur, me sentant au bord du malaise.

- Me faites aucun mal... Pitié... Je veux pas mourir...

Il répondis pas, me fixant simplement.

- Pitié...

Il jette la fin de sa cigarette, puis s'approche du cadavre.

- Je vous en supp...

- Ferme ta foutu gueule putain...
lâche-t-il entre ces dents serrés. Si tu continue à chouiner je vais vraiment te descendre comme ce porc. Alors, ferme ta putain de gueule.

Je me tais immédiatement face à sa menace.

Je le regarde prendre les pieds de l'homme qu'il a descendu de sang froid et vois qu'il commence à le tirer par les pieds pour l'emmener certaines ailleurs.

Ne tenant plus, je me sens tourner de l'œil.

La dernière chose que je vois avant de sombré, c'est lui, s'accroupissant pour pouvoir être à ma hauteur, déplaçant une mèche de mes cheveux a l'aide de son revolver...