Romance à mystères meurtris

~Chapitre 5~

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C'est le matin, arrivée au lycée, je me dépêche de retrouvée Nina et Crystal, Mme Smith les a également prévenues pendant la nuit. Elles sont toutes aussi bouleverser que moi.

Nous nous mettons d'accord pour aller la voir après les cours, cet après-midi.

Je n'ai pas envie d'y aller, nous avons maths et le plant de classe imposé par Monsieur Black me contraint à m'assoir à côté d'Aaron, le beau gosse irrespectueux, celui qui s'est foutu de moi. Après réflexion ce n'étais pas vraiment méchant ce qu'il a fait mais dans le contexte, je peux vous assurez qu'il va le regretter l'enfoiré.

La cloche du lycée sonne, je me dirige avec Crystal et Nina vers le bâtiment B, elles sont moins blasées que moi, elles. Elles s'entendent bien avec leur binôme, Marion et Tess sont très gentilles, j'ai eu l'occasion, hier, à la pause de quinze heures de conversée avec elles.

Revenant on à nos mots et tons, je n'installe à ma table qui a mon plus grand désespoir est fond de la salle, j'ai des lunettes donc au fond, je ne vois rien, mais ça les profs n'en n'ont rien à faire. Je suis donc contrainte de bien écouter le cours ou de copier sur mon voisin. Personnellement je préfère la première option. Mais en maths écrire des équations de douze kilomètres en dictée, ce n'est pas faisable.

Je suis donc obligée de regarder sur sa copie, ce ne m'enchante pas vraiment, il va sans doute se moquer de moi.

Je le vois, il est là, sous l'embrasure de la porte. Il porte un gros sweet gris avec un pantalon large noir. Cette tenue lui va étrangement bien ses yeux sont dissimulé sous ses mèches rebelles d'un noir de jais. Ses yeux sont d'un marron foncé magnifique qui contraste à merveille avec son teint pâle sans imperfection, ce gars est littéralement un dieu vivant.

Il vient s'installer à côté de moi, un sourire discret s'affiche sur son visage, il aime vraiment bien les maths se gars.

Le cours commence il n'y a pas trop de bruit le professeur écrit une équation super longue au tableau, j'essaye de la déchiffrer, mes yeux sont tellement plissés que je n'arrive même pas à reconnaitre un chiffre.

Aaron a dû voir que je peinais à recopier le tableau, il incline gentiment sa feuille vers moi, je suis surprise, ce gars est gentil, même s'il n'en a pas l'aire. Son sourire n'a pas disparu, il fait moins peur quand ils souri.

La cloche sonne c'est la fin du cours, Aaron m'a laissé copier sur lui toute l'heure. Il se tourne vers moi :

" - Amber ?

- Hum.

- Pourquoi tu me regarde mal, je t'ais fais quoi ?

- Rien, en fait, t'as rien fais. J'ai juste très mal pris la faite que tu te sois foutu de moi hier.

- T'as vraiment mal pris ma blague ? Tu rigole là, ha bah non pour le coup. Mais sans rire, je savais pas que tu avais aussi peux d'humour...

- Alors, déjà, redescend tout de suite, j'ai de l'humour, t'es juste pas drôle.

- Non t'as juste pris ça premier degré en fait.

- Bah ouais."

Honnêtement j'ai l'impression d'en faire un peu trop, je sais, ça m'a vexé, mais c'est bon il est temps de passé à autre chose. Vraiment il faut que j'arrête de me prendre la tête, et de prendre la tête aux autre pour des bêtises. Vraiment il faut que je me détende. Je réagis comme ça car j'ai l'impression d'être sans cesse en danger. Je suis parano depuis que Marie a été tuée sans pitié, depuis ce soir-là j'ai l'impression d'être observée et à la vue de tous, vulnérable sous la soumission d'un flingue, le fameux Colt 1911 9milimètre, le même qui étais pointé sur Marie. Rien que de pensée à ça me fait monter les larmes, ma tête tourne, j'ai mal, ma vision se floute.

Aaron essaye de capter mon attention, il a dû remarquer que je suis en train de m'évanouir :

"- Amber ?

Amber ?

Amber ça va ?

Tu es pale, tu veux t'assoir ?"

Je n'arrive pas à lui répondre, il commence à hurler :

"- Amber je ne rigole pas là répond !

Monsieur venez voir, Amber est en train de perdre connaissance !

Dépêcher bordel !"

Ce sont les derniers mots que j'entends, avant que mes jambes ne me lâchent et que ma corp soit rattrapé par de gros bras musclés et tremblants. Après c'est le trou noir.