Hibiki x Reader {Bubble}

Chapître 19

Les jours suivants furent marqués par une tension palpable dans le camp. Uta évitait de croiser mon chemin, et je pouvais sentir les regards inquiets des autres membres du groupe. Hibiki et moi savions qu'il fallait parler à Uta, mais elle se montrait insaisissable.

Un matin, alors que je sortais de ma tente, je vis Hibiki qui m'attendait. Il semblait soucieux, mais déterminé.

"Luna, on doit parler à Uta aujourd'hui. On ne peut pas laisser les choses continuer ainsi."

J'acquiesçai. "Tu as raison. On doit régler ça."

Nous nous mîmes en quête d'Uta et la trouvâmes finalement près d'un ancien bâtiment, assise seule, les yeux fixés sur l'horizon. En nous voyant approcher, elle se raidit mais ne tenta pas de fuir.

"Uta, on peut parler ?" demanda Hibiki doucement.

Elle soupira, mais hocha la tête. "D'accord."

Nous nous assîmes près d'elle, formant un cercle. Un moment de silence passa avant que je prenne la parole.

"Uta, je suis désolée pour ce qui s'est passé. Je n'ai jamais voulu te blesser. Tu es mon amie, et je tiens beaucoup à toi."

Uta resta silencieuse un instant, puis ses épaules se détendirent légèrement. "Je sais, Luna. Je suis désolée aussi. J'étais tellement frustrée et jalouse... Je ne savais pas comment gérer mes sentiments."

Hibiki prit la main d'Uta dans la sienne. "Nous sommes une équipe, Uta. Nous devons nous soutenir, pas nous diviser. Je suis désolé si notre proximité t'a fait du mal. Ce n'était jamais notre intention."

Uta hocha lentement la tête, les larmes aux yeux. "Je sais. C'est juste que... j'ai toujours ressenti quelque chose de spécial pour toi, Hibiki. Et voir Luna si proche de toi... ça m'a fait peur."

Je pris une profonde inspiration. "Uta, je te promets que je ne veux pas me mettre entre toi et Hibiki. Nous devons juste apprendre à mieux communiquer nos sentiments."

Elle essuya une larme sur sa joue et nous regarda avec un petit sourire. "D'accord. Je veux qu'on reste amis, tous les trois. Je vais faire des efforts pour mieux gérer mes émotions."

Nous passâmes le reste de la journée à discuter, à exprimer nos sentiments et à clarifier nos intentions. Cela nous rapprocha et apaisa les tensions qui avaient pesé sur notre groupe.

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Quelques jours plus tard, ma cheville allait mieux et je pouvais enfin reprendre l'entraînement. Hibiki et moi décidâmes de tenter un parcours plus difficile pour tester mes progrès. Uta nous rejoignit, déterminée à montrer son soutien.

Nous étions en pleine action, sautant et grimpant avec enthousiasme, lorsque je perdis de nouveau mon équilibre en sautant d'une haute structure. Cette fois, cependant, je parvins à faire apparaître une bulle protectrice juste à temps pour amortir ma chute.

Hibiki et Uta applaudirent en riant, et je me relevai avec un sourire. "Merci à vous deux. Je ne serais pas là sans votre soutien."

Le soir, alors que nous nous retrouvions autour du feu de camp, nous parlâmes de nos espoirs et de nos peurs, renforçant encore davantage notre lien. C'était un moment de réconciliation et de renouveau pour nous tous.

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Cependant, ce sentiment de paix ne dura pas longtemps. Un matin, alors que je me préparais à sortir, je pris une tasse de thé et m'installai à l'extérieur pour profiter de la tranquillité. Les bulles apparurent de nouveau, cette fois plus nombreuses et plus insistantes. Elles tourbillonnaient autour de moi, comme pour me dire quelque chose. Sans comprendre pourquoi, une sensation de faiblesse m'envahit, et je m'écroulai au sol, perdant connaissance.

Lorsque je repris conscience, j'étais allongée dans ma tente, entourée de visages inquiets. Hibiki, Uta, et même Aaron étaient là, tous visiblement préoccupés.

"Luna, ça va ?" demanda Hibiki, son regard cherchant le mien.

Je tentai de m'asseoir, mais une vague de vertige me fit retomber. "Je... je ne sais pas ce qui s'est passé," murmurai-je, ma voix faible. "Les bulles sont apparues, et puis... tout est devenu flou."

Uta posa une main réconfortante sur mon épaule. "Repose-toi, Luna. On est là pour toi."

Aaron, qui était resté en retrait, s'avança légèrement. Son visage était empreint de culpabilité, et je me demandai si notre interaction de la veille y était pour quelque chose. "On va veiller sur toi. Ne t'inquiète pas."

Je fermai les yeux, épuisée, mais reconnaissante d'être entourée de personnes qui tenaient à moi. Les bulles qui m'avaient assaillie restaient un mystère, mais pour l'instant, tout ce que je pouvais faire, c'était me reposer et espérer que mes forces reviendraient bientôt.