All for love

Elle pleut

Comme tous les jours Marc Marquez été à l'entraînement et Eleanor ce senté vide a en crever.

L'idée de pas craquer devenait dure pour l'italienne. Et aujourd'hui peut-être que le vide était trop grand.

Le bruit des feuilles mortes qui rayent le trottoir
Mon reflet dans cette flaque mais j'peux plus me voir
Ça me rappelle trop toi
Quand on se croisait chaque matin dans les transports
Le premier sourire avant que tout se mette à dériver
La première blague complice
La première fois qu'on s'est griffé
Quand je te regardais dormir et que j'écrivais
D'où sors-tu? Ta douceur tue
D'où sors-tu? Ta douceur tue

Eleanor était toute seule chez Marc. Elle trouva rapidement la salle de bains et forcément Avec toutes les chutes que Marc avait..ses placards était remplis d'antidouleur. Il en fallait pas plus à Eleanor

Mais Marc avait eu un mauvais présentement alors l'espagnol étais rentré plutôt.

Marc : Eleanor ?

Eleanor : merde.

Eleanor se dépêcha de ranger tout les médicaments quelle avait pris. Elle avait rechuter...

Marc : et princesse qu'est ce qui se passe..

Eleanor : pardon..

Marc sentit tout de suite que quelque chose n’allait pas. Son regard se posa sur Eleanor, ses mains tremblantes alors qu’elle tentait de ranger précipitamment les médicaments. Il s’approcha lentement, son cœur se serrant en voyant la détresse dans ses yeux.

Marc : Eleanor... (d'une voix plus douce, mais inquiète) Qu'est-ce qui t'arrive ?

Eleanor ferma les yeux, ses épaules s'affaissant sous le poids de la culpabilité. Elle avait toujours été forte à ses yeux, mais cette fois, elle n'avait pas pu tenir. L'idée de ne pas craquer s'était transformée en un fardeau impossible à porter.

Eleanor : Je... j'ai pas réussi. J'ai essayé, je te jure, Marc. Mais c'est... (elle s'interrompit, cherchant ses mots, sa voix tremblante) ...trop dur. Je me sens vide. Je sais plus quoi faire pour me battre.

Marc sentit un pincement au cœur, comprenant enfin l'ampleur de la souffrance d'Eleanor. Il savait qu’elle avait ses démons, mais il n'avait jamais imaginé qu'ils puissent la pousser aussi loin. Il s’approcha d’elle et lui prit doucement la main.

Marc : Hey, t’es pas seule là-dedans. Je suis là, d’accord ? Tu n’as pas à porter ça toute seule. On va y arriver ensemble, je te le promets.

Les larmes commencèrent à couler sur le visage d’Eleanor. Elle ne pouvait plus les retenir. Marc l’enveloppa de ses bras, la serrant contre lui.

Eleanor : Je suis désolée...

Marc : Chut, t’as pas à t’excuser. C'est pas ta faute. On va surmonter ça, mais tu dois me laisser t'aider, ok ?

Eleanor hocha doucement la tête contre son torse, se laissant aller à l’idée qu’elle n’avait plus besoin de tout affronter seule.

Marc la tenait fermement, sentant les tremblements d’Eleanor se calmer peu à peu. Le silence de la pièce était lourd, mais rempli d’une compréhension tacite. Il savait qu’il n’y avait pas de solution facile, pas de mots magiques pour effacer cette douleur. Pourtant, il voulait lui montrer qu’il était là, qu'il ne la laisserait pas sombrer sans se battre à ses côtés.

Marc : On va traverser ça, Eleanor. Peu importe combien de fois tu trébuches, je serai toujours là pour te relever.

Eleanor releva la tête, ses yeux brillants de larmes, mais aussi de quelque chose d’autre, un mélange de honte et de désespoir. Elle n’était pas habituée à être aussi vulnérable devant lui, ou devant qui que ce soit. Pourtant, en cet instant, elle avait besoin de croire en ses mots, besoin de cette force qu’il lui offrait.