Coucou tout le monde, je suis FATIGUÉE mais très heureuse de vous retrouver pour ce nouveau chapitre du challenge de Ben – à peine dormi quelques heures donc imaginez des cheveux en pétard et des yeux mi-clos pendant que j'écris ce message. Bon allez, je me réveille, vous ne méritez pas de lire les divagations d'une zombie. Je ne saurai suffisamment vous remercier pour l'incroyable soutien que vous m'accordez, j'en suis indigne, ça c'est sûr mais je le prends volontiers parce que ça me fait vraiment trop plaisir. Déjà, un immense merci à Crystal et Roronoa pour vos coms sur cette fic ainsi que pour vos coms sur Innocence. Merci également à Meny et Stendfield pour vos coms sur cette songfic. Je vais être honnête avec vous, je ne m'attendais vraiment pas à ce qu'elle vous touche tous autant. Pour moi, c'est loin d'être ma meilleure songfic et je suis partie sur un thème que j'avais déjà évoqué – et que j'évoquerai à nouveau parce que c'est un de mes préférés ;-P Bref, je vous laisse profiter de ce nouveau chapitre. Les choses vont se compliquer pour notre Benjos préféré. Bonne lecture à tous ;-)
Ben savait qu'avec un peu de bon sens et d'instinct de survie, il pouvait venir à bout de ce défi. Lorsqu'il avait réalisé combien il serait compliqué pour lui de ne pas toucher Pierre si il se retrouvait près de lui, il avait pris de bons réflexes et décidé d'instaurer une bonne distance entre eux.
Il s'y était tenu toute la journée d'hier et tous ses efforts avaient porté leurs fruits. Il n'avait plus commis d'erreur. Certes, il était plus loin de Pierre qu'il ne l'était habituellement mais pas assez pour que Fred trouve quelque chose à y redire.
Il était sur le point d'atteindre les vingt-quatre heures initiales du défi et était plus que jamais décidé à remporter la victoire. Bien sûr, il restait sur ses gardes et évitait de faire le malin. Fred lui avait bien signifié qu'il aurait perdu depuis bien longtemps si il avait eu un tournage prévu avec Pierre et il n'avait pas eu le toupet de le contredire.
Mais c'était compliqué pour Ben de se tenir à cette limite. Pierre lui manquait. C'était peut-être stupide, incompréhensible et parfaitement inexplicable puisqu'ils se trouvaient dans la même maison et très souvent dans la même pièce mais il lui manquait.
Fidèle à sa parole, Pierre ne lui avait pas une seule fois causé la moindre difficulté et acceptait sans broncher la distance que son partenaire avait subitement imposé entre eux. Il l'avait d'ailleurs accepté avec un peu trop de facilité au goût de Ben qui se surprenait à lui jeter des regards noirs et soucieux à l'autre bout de la pièce.
Pierre semblait très bien vivre leur éloignement. Et même si il avait du mal à l'admettre, cela l'attristait. Son cœur se serrait chaque fois qu'il tournait la tête pour raconter un jeu de mots qu'il venait d'inventer pour voir la place à côté de lui désespérément vide.
Ses mains tremblaient à l'idée de pouvoir à nouveau serrer ses bras, son corps frémissait de ressentir un court instant sa chaleur. Il n'était qu'à quelques mètres de lui et Ben ressentait pourtant un manque phénoménal de Pierre, de sa présence, de sa chaleur, de son odeur, de sa voix, d'absolument chaque partie de lui.
Il avait l'impression d'être un drogué qu'on essayait de sevrer contre son gré et qui serait prêt à tout pour recevoir sa prochaine dose qui l'enverrait dans les confins de la sérénité et du bien-être.
Il priait pour que les prochaines vingt-quatre heures passent au plus vite et que lui et Pierre puissent à nouveau reprendre leurs habitudes. Après ce défi, Ben envisageait de se montrer plus aimable avec Pierre.
Certes, il n'aimait pas que Pierre le touche mais il voyait désormais combien il était injuste pour le blond qu'il lui puisse le toucher comme il le souhaite tandis que Ben s'entêtait à rejeter son contact.
Alors, il pouvait bien permettre à Pierre de le toucher de temps à autre. Après tout, ça ne l'engageait en rien. Ce n'est pas comme si il le faisait pour autre chose que par gentillesse... ou comme si il... le désirait.
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Pourquoi rien n'était jamais simple à Maison Grise ? C'était la question que Ben se posait. D'accord, il était mal placé pour parler là-dessus mais franchement, il ne demandait pas grand-chose. Seulement qu'on le laisse accomplir tranquillement son défi.
Mais en acceptant de le relever, il avait omis un détail crucial qui pouvait sérieusement s'avérer fatal : la venue de Morgan VS et Anthony Lastella.
Pourquoi devaient-ils venir forcément aujourd'hui ? Pourquoi ne pouvaient-ils pas décaler leur arrivée d'un jour ? Pourquoi, de tous les proches de Maison Grise, c'était les deux plus grands fans de Pierre Croce qui devaient venir ?
Bon, les plus grands fans, ça pouvait être sujet à discussion. C'est vrai que rien qu'entre lui, Lucas, Joffrey, Dylan et Thomas, la compétition était rude. Mais les deux plus grands pots de colle, ça, c'était sûr !
Morgan gravitait autour de Pierre comme un satellite autour d'une planète et Antho avait plus d'une fois avoué sans la moindre honte être prêt à vendre sa mère - ce qui, connaissant le personnage, n'était pas réellement un gage de dévotion - pour les beaux yeux de Pierre Croce qui avait toujours traité ces deux zigotos avec beaucoup d'affection.
Ben n'avait pu contenir la flamme de la jalousie qui avait jailli en lui en voyant Antho se précipiter dans les bras de Pierre qu'il avait joyeusement embrassé sur la joue. Et il avait serré les dents pour retenir un cri de frustration lorsque Morgan avait naturellement passé son bras autour des épaules du blond en lui demandant comme à l'accoutumée :
-Ça va, mon Pierre ?
C'est dans cet état que se trouvait Ben, qui avait l'impression que l'intérieur de son corps s'était transformé en cocotte-minute, prêt à exploser à n'importe quel instant. Il avait eu grand-peine à desserrer les dents pour répondre à ses amis lorsque ceux-ci étaient venus le saluer.
Les deux compères avaient bien vu qu'il semblait de mauvaise humeur et ne s'étaient pas attardés auprès du volcan Verrecchia prêt à entrer en éruption à tout moment.
Ben ne les avait pas retenus, laissant à Fred ou à quelqu'un d'autre leur expliquer la raison de cet étrange mutisme. Fred avait annoncé à tout le monde le défi qu'ils avaient lancé à Ben pour s'assurer qu'il n'y ait aucune tentative de triche, sachant combien le duo pouvait se montrer fourbe quand ils le souhaitaient.
Mais Ben souhaitait gagner le défi avec fair-play et avait annoncé de lui-même l'écart dont il avait fait preuve la veille. Voyant le regard sincère dont le gratifiait le brun, Fred s'était détendu et était moins sur ses talons.
Il était en ce moment assis dans le canapé à mettre à jour son compte Instagram lorsqu'il vit quelqu'un le rejoindre du coin de l'œil. Il leva la tête et vit Antho s'asseoir à côté de lui, un grand sourire aux lèvres.
-Alors, mon Ben, on essaye de se décoller de son Pierre ? demanda le chauve d'une voix enjouée.
Ben se redressa et leva fièrement le menton.
-Parfaitement, affirma le brun d'une voix calme. Et tu apprendras que pour le moment, le défi se passe à merveille.
-N'empêche que c'est quand même dingue qu'on doive te lancer un défi pour que tu aies la présence d'esprit de te décrocher de ton mari, répliqua Antho avec un sourire entendu.
Ben se tendit à ces mots. Tout le monde disait de lui qu'il était le type le plus drôle et le plus extraverti qu'ils aient jamais connu mais si Ben devait choisir un concurrent direct pour ce titre, il choisirait sans hésiter Anthony Lastella.
Ce que Ben avait en vivacité et en répartie, Antho le compensait avec une facétie et une liberté d'esprit sans limite. Il était pourvu d'une personnalité farfelue et décalée qui provoquait chez les gens des fous rires mémorables et une affection certaine dans leurs cœurs.
Pierre avait toujours adoré Antho qui le lui rendait bien. La tendresse qu'il avait pour le chauve allait jusqu'à lui accorder quelques faveurs, trouvant tous les moyens possibles pour l'aider dans le jeu de la scolarité et faisant sa pub à la moindre occasion.
Oui, si Ben devait avoir un rival tant sur le plan humoristique que sur la ressemblance de leur relation avec Pierre, ce serait sans conteste Anthony Lastella. Mais Ben n'avait jamais eu la moindre crainte à son égard.
Antho était comme ça, un peu foufou mais adorable. Il était irrésistible, on ne pouvait que l'aimer et il était dans la nature de Pierre de couver ceux qu'il aimait. Ben savait qu'il n'avait rien à craindre d'Antho et il ne le souhaitait aucunement, il l'aimait bien trop pour ça.
Mais ce n'était pas une raison suffisante pour qu'il accepte qu'il dise n'importe quoi.
-Ce n'est pas mon mari, corrigea le brun en lui jetant un regard noir.
-Sérieux Ben, à qui tu veux faire croire ça ? Vous avez tout d'un vieux couple de mariés, la haine et l'adultère en moins. Vous avez même le divorce en commun, tiens, répliqua Antho d'une voix blasée.
Ben se redressa et toisa le chauve avec un léger dédain.
-Bah, tu vois ? Tu le dis toi-même : moi et Pierre, on est divorcés, rappela le brun en ignorant la douleur qui lancina son cœur en prononçant le dernier mot.
-Parce que tu veux que j'avale que Benjamin Verrecchia et Pierre Croce sont du genre à laisser un pauvre papelard leur dire ce qu'ils sont ou ce qu'ils sont pas ? demanda Antho en haussant les sourcils.
Ben lança un regard noir à son ami mais ne répondit rien. Antho secoua la tête et finit par se relever.
-Tu fais comme tu veux, mon vieux. Mais si toi, tu ne veux pas reconnaître que tu veux Pierre, je te garantis qu'il y en a beaucoup d'autres qui n'ont pas ce genre de problèmes, prévint le chauve en s'éloignant. Tu as bien de la chance que Pierre ne voit que par toi et te veuille plus que n'importe quoi sur cette terre parce qu'il y en a un plus d'un qui aurait abandonné à sa place et qui serait allé voir ailleurs plutôt que de t'attendre.
Ben rougit à ces accusations mais sentit la rage recroqueviller son cœur à la seule idée que les prédictions d'Antho se réalisent. Mais il s'entêta à nier ses dires et affirma avec force :
-Pierre ne me veut pas !
À ces mots, Antho se retourna et fixa son ami avec un air sérieux qui ne lui ressemblait pas.
-Il te veut, Ben. Aussi sûr que je suis chauve, Lucas binoclard, Fred asiat' et Léo rouquin. Aussi sûr que tu crèves d'envie en ce moment même de te jeter sur lui pour rappeler à tout le monde que le premier qui touche à Pierre Croce sera éradiqué de cette terre.
Et sans attendre de réponse, Antho sortit de la pièce. Et Ben le laissa faire, bouche bée, incapable de protester. Car il avait pensé mot pour mot ce que le chauve venait de déclarer.Voilà, j'espère que ça vous a plu. Merci à tous d'avoir lu. Je sais, je l'ai déjà dit encore et encore – je crois que j'ai oublié un « encore » - mais J'ADORE Morgan et Antho ! J'espère qu'ils seront là pour les prochaines Olympiades, surtout Antho qu'on n'a pas vu sur MG depuis celles de San Diego. Laissez-moi un petit com pour me dire ce que vous en avez pensé, ça me ferait extrêmement plaisir. On se retrouve la semaine pro pour la suite de cette fic. La fin d'Au Fond De Ton Cœur a été postée donc si vous voulez encore un peu de Verrecroce, n'hésitez pas à y jeter un petit coup d'œil. En attendant, je vous envoie tout plein d'amour et de petits cœurs.Et bien entendu, Verrecroce Forever Ever !
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Pas Touche
Fiksi PenggemarLes créateurs de Maison Grise se remettent à peine du troisième volume de "Serveurs, les yeux bandés" lorsque Ben apprend que Pierre est l'auteur du petit compliment qu'il a reçu au cours du tournage. Si ça le contrarie légèrement, ce n'est rien à c...