OS Blue Lock

ᴵˢᵃᵍᶦ x ₖₐᵢₛₑᵣ : 𝗕𝗼𝘂𝗳𝗳𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗿𝗼𝗶

Avez-vous déjà sentit ce moment ? Ce moment où le personnage que vous pensiez semblable à un bouffon juste bon à vous faire rire, commence à devenir le joker imprévisible de la partie de carte dont vous pensiez en être le roi ? Kaiser était dans un de ces moment là.

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Un match n'est pas si différent d'une partie de carte, ou même une partie d'échec.
Kaiser aime réfléchir, placer ses joueurs à des positions stratégiques, miser sur les grosses têtes plus puissantes que de simples soldats, faire rentrer les bons pions aux bons moments, profiter des faiblesses et établir des stratégies imparables.
Même si le foot était un bon moyen de se défouler et de montrer sa valeur, de détruire les rêves enfantins de certains et d'emmener d'autre dans la spirale du désespoir, l'une des raisons qui fait que Kaiser apprécie ce sport plus que tout c'est aussi et surtout parce qu'il peut faire fonctionner plus que ses yeux. Les choses qui fonctionne le plus pendant un match chez lui sont ses jambes pour courir et frapper le ballon, ses yeux pour situer les joueurs et ses options grâce à sa métavision, et son cerveau.

Même s'il n'en a pas l'air à première vue, Kaiser est quelqu'un d'intelligent. Ne vous fiez pas à son air arrogant, il vous prend juste de haut. Comment voulez-vous qu'il respecte des joueurs de foot quand eux mêmes ne savent pas y jouer ? Il a débuté avant toutes ses pseudos stars du terrain, il sait beaucoup plus de choses qu'aucun ne saura jamais, et a acquis des talents à la seule force de sa volonté. Ses efforts ont eu le mérite d'être récompensés et certains pensent être plus méritant pour lui voler sa place d'Empereur ?

Kaiser fait simplement son travail de les remettre à leur place. Il ne voit pas le problème de rabaisser ou de pousser ses adversaires, au contraire, ils devraient le remercier de les avoir aidé et d'avoir piqué sa curiosité.
Ce n'est pas n'importe quel joueur qui peut s'estimer heureux d'être entré dans son esprit. Assez pour ne plus en sortir en tout cas.

Pourtant Kaiser avait un joueur en particulier qu'il n'arrivait pas à supporter, au début ce n'était que de petites taquineries, mais maintenant qu'il est dans la même équipe que lui, Kaiser ne sait pas quoi faire pour s'en débarrasser. 
Isagi est bien l'un des seuls cafards qui est resté collé à ses crampons depuis qu'il l'a rencontré.

Oui, Kaiser était le premier à rigoler de lui, à le pousser plus loin, mais c'était surtout parce qu'Isagi était drôle. C'était le premier à toujours réagir, il tombait si fort sur ses blagues que Kaiser s'amusait à en trouver de nouvelle pour tester ses limites.
Combien de fois on avait du les séparer parce qu'Isagi menaçait de le tuer, les mains se serrant sur un cou imaginaire et les bras pataugeant dans le vide.

Il avait beau être plus petit que lui, il était toujours plein de ressource. 

Alors ce jour ne devait pas être une surprise pour Kaiser. Isagi faisait des progrès tous les jours et il savait qu'il devait s'améliorer aussi s'il ne voulait pas qu'il le dépasse. Seulement Kaiser ne s'attendait pas à perdre le contrôle aussi vite.
Normalement il tient toujours les cartes de ses coéquipiers dans ses mains, sa métavision lui permet de tout voir tout le temps et donc de rester attentif à ce qu'il tient dans ses mains. 

S'il est le roi dans le jeu de carte, alors Ness est son valet, c'est celui qui l'accompagne et le sert. Le reste de ses coéquipiers seulement des chiffres qui montent jusqu'à dix.
Mais plus il voit Isagi jouer et plus ses mouvements et son foot devienne étrange, plus imprévisible. Les deux ont la métavision ce qui devrait les mettre sur un pied d'égalité, de plus Kaiser l'a depuis plus longtemps que lui ce qui devrait l'avantager.