Forget Me

Chapitre 7

Je marche depuis je ne sais combien de temps maintenant quand je reçois un message.

Nathan : Tu ne devrais pas te balader seule quand il commence à faire noir Joli papillon.

Je tourne sur moi-même le cherche dans la rue, mais personne. Il n'y a pas un chat à l'horizon.

Lola : Où es-tu ? Tu me suis ?

— Là. Me dit-il à l'oreille dos à moi ce qui me fait sursauter et crier comme une folle tellement il m'a fait peur.

— Mais ça te prend souvent de faire peur aux gens comme ça, Si j'étais cardiaque tu m'aurais tuée abruti. Lui craché-je d'un regard noir.

— Tu me suis ? lui réencheri-je.

— Non je ne te suis pas, c'est toi qui est dans ma rue. Je t'ai vue passée devant chez moi alors je suis sorti.

— Ah. Je ne savais pas que tu vivais ici.

— Si, j'habite trois maisons plus loin, là-bas me dit-il en pointant de la tête la direction.

— Tu marches depuis combien de temps pour que tu sois arrivée jusqu'ici ? Car j'ai entendu dire que tu habitais à 5 minutes à pied du lycée, sauf que là tu es bien à 30 minutes à pied de chez toi.

— Ah, j'ai marché tant que ça, je ne m'en suis pas rendue compte.

— Tu comptais aller où comme ça ?

— Je ne sais pas en fait, je voulais juste marcher, ne plus penser à rien.

— On peut marcher ensemble et ne penser à rien à deux si tu veux.

Je le regarde, je réfléchis si c'est une bonne idée où non et finalement j'accepte.

Je remets la musique dans mes oreilles, qu'il soit là ou pas j'ai pas envie de parler alors la musique lui fera bien comprendre que ça ne sert à rien d'engager la conversation.

Nous marchons côte à côte sans dire un seul mot. Par moment, je sens qu'il me regarde mais je préfère l'ignorer.

J'entends mon téléphone sonner.

Tiago : Tu dors Sweetie ?

Voyant que je me stoppe net, Nathan fait pareil et vient se poster à côté de moi. Mes yeux n'arrêtent pas de lire et relire son message.

Qu'est ce que je suis censée répondre ? La vérité ? Non surtout pas. Ne pas répondre ? Oui je pense que c'est la meilleure option.

— Tu ne comptes pas lui répondre ? me demande-t-il amusé.

— Tu es fou ! Je pourrais lui dire que je suis sortie marcher mais ça voudrait dire aussi que je devrais lui dire que tu es avec moi et il en est hors de question, il en deviendrait fou. Il est très jaloux et possessif. Lui déclaré-je.

Je relis une dernière fois son message et je verrouille mon téléphone pour le remettre dans ma poche. Avant de remettre mon tel à place j'ai coupé la musique et enlever mes écouteurs. Je n'arrivais plus à me concentrer sur aucune des paroles qui résonnaient dans mes oreilles alors je me décide à faire la conversation.

— Pourquoi es-tu arrivé en milieu d'années ? lui demandé-je.

— Parce que j'ai été renvoyé de mon ancien lycée. J'étais trop absent et quand j'étais présent.. j'étais... On va dire pas très correct.

— Hmm.. je vois finis-je par répondre.

— Tu vis avec tes parents ?

— Avec mon père, ma mère s'est tirée quand j'étais jeune alors il a tout assumé. Me répond-il.