Winx Club : Origins

Chapitre 3 - Menace sous les Glycines

🔞Présence de contenu à cratère sexuel

Ce matin-là, Bell arriva à Alféa tranquillement, il était tout à fait dans les temps pour débuter la journée qui commençait sagement à une heure avancée de la matinée. Il passa la grille d'entrée et prit la direction du château. A ce moment, la cloche retentit, annonçant le début des prochain cours. Le garçon se dirigea donc vers sa salle de cours ; sur le chemin, il croisa ses trois camarades de chambre : Théodorâ, Rosa et Louisa, qui prenaient la même direction que lui. Elles étaient toutes les trois vêtues de l'uniforme de l'école : une robe qui arrivait à mi-cuisse, d'une teinte rosée comme les murs de l'enceinte, aux manches boule, décorée d'un flot sur le thorax.

Il y avait déjà du monde dans la vaste salle et les places se prenaient rapidement. Louisa s'avança vers Bell, prête à lui proposer de s'asseoir avec elle, mais elle fût arrêtée en chemin par une tornade qui lui coupa l'herbe sous le pied, une élève la devança :

« Salut, fit la jeune fille en question, à l'attention de Bell, on se met ensemble ? »

Le blond accepta, sans chercher à savoir qui elle était, mais aujourd'hui, c'était le moment de faire connaissance avec ses camarades et pourquoi pas se faire des amies, simplement. Malgré tout, elle se présenta à lui une fois assise dans la salle :

« Je m'appelle Circi, lui dit-elle pleine d'entrain. Et toi tu es Bell ? Contente de te connaître. »

Le jeune homme lui sourit timidement, elle était du genre entreprenante, et cela avait quelque peu réfréné Bell qui n'y était pas habitué. La jeune Fée avait de longs cheveux noirs qu'elle balaya d'un mouvement de la main pour les ranger dans son dos. Son visage pâle avait quelque chose d'angélique, elle était vraiment mignonne, et sa bouche bombée et radieuse ne cessait de parler.

De son côté, Louisa s'était installée seule, derrière ; une grimace avait fendu son minois lorsqu'elle s'était retrouvée dépassée par cette Circi. Théâ et Rosa s'étaient placées toutes les deux juste derrière elle.

Quelques minutes après, le Professeur fit son apparition en silence et, instantanément, la pièce devint silencieuse. Sa démarche était assurée et emprise d'un certain charisme qui n'avait pas échappé à la classe. Il posa une petite pile de cahiers sur le bureau et fit face à l'assemblée de Fées devant lui, dans une posture majestueuse. C'était un homme particulièrement grand, habillé d'un rouge impérial et à la longue chevelure blonde, décorée d'une discrète tiare de feuilles brunies. Son regard perçant, couleur aurore, révélait une réelle sévérité. Cette nature contrastait avec celle de son origine, car deux grandes oreilles pointues dépassaient de sa coiffe, traduisant son appartenance à la race des Elfes. Ceux-ci étaient plutôt de nature douce, mais ce n'était pas vraiment le cas de cet individu. De sa voix à la fois douce et rauque, il se présenta :

« Je suis le Professeur Alberich, je vous enseignerai le maniement des sortilèges utilisés lors des affrontements, que ce soit en attaque ou en défense, annonça-t-il. Et pour votre premier exercice, qui consiste à simplement retrouver une personne, nous irons à l'extérieur. »

Il marqua une pause dans son discourt et fit quelques pas dans la pièce, à la manière d'un sergent de l'armée. La classe était tellement silencieuse que l'on entendait seulement le bruit des talons d'Alberich résonner sur le sol. Il remarqua Bell parmi les filles et s'approcha de lui, le toisant en le dominant de sa hauteur.

« Alors voilà notre prodige, disait-il en posant son regard froid sur lui. »

Bell se sentit mal à l'aise d'être mis en avant de la sorte. Il glissa dans le fond de sa chaise. Le Professeur poursuivit ses indications et dicta :