Chapitre 11 : une petite virée

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Point de vue de Claire

Quelque jours plus tard.

Aujourd'hui j'ai envie de sortir, je suis fatiguée de rester coincée au lit et puis j'arrive à mieux me déplacer, oui j'ai toujours besoin d'aide et de béquille mais il faut sortir un peu.

"- Ça vous dit une petite virée ?" demandai-je, l'air déterminé, en m'adressant aux autres, rassemblés autour de la table du petit-déjeuner.

Thomas leva les yeux de son café, un sourire amusé sur les lèvres.

"- Tu es sûre de toi ? Tu ne veux pas te reposer encore un peu ?"

"- Absolument sûre. Je ne supporte plus d'être enfermée. Et puis, vous serez là pour m'aider, n'est-ce pas ?" répondis-je en les regardant tour à tour.

Sophie, pleine d'énergie comme toujours, sautilla presque de sa chaise.

"- Bien sûr qu'on sera là ! Une petite sortie te fera le plus grand bien."

Maxime, l'air espiègle, ajouta en riant :

"- Et puis, on ne peut pas laisser une occasion de faire une virée tous ensemble. Qui sait, on pourrait même trouver de nouveaux trésors pour le bateau."

Antoine, plus pragmatique, se contenta de hocher la tête.

"- D'accord, mais on y va doucement. Pas question de prendre des risques."

Un peu plus tard, nous étions tous prêts à partir. Thomas m'aida avec précaution, sa main ferme mais douce soutenant mon bras. Chaque geste de sa part était empreint de sollicitude, et je sentais une chaleur réconfortante se diffuser en moi.

Maxime, toujours avec son appareil photo à la main, prit des clichés de notre petite expédition.

"- Dis fromage !" dit-il en capturant un moment où je souriais, appuyée sur mes béquilles, entourée de mes amis.

Nous décidâmes de nous rendre dans un petit parc tranquille, où les arbres offrent une ombre rafraîchissante et les chemins étaient bien entretenus. C'était un endroit parfait pour une balade tranquille. Le soleil brillait haut dans le ciel, et l'air était doux, rempli de l'odeur des fleurs en pleine floraison.

Pendant que nous marchions lentement, Thomas restait toujours près de moi, prêt à intervenir si je montrais le moindre signe de fatigue.

"- Ça va ?" me demandait-il régulièrement, son regard inquiet scrutant mes traits.

"- Ça va, merci. J'apprécie vraiment que tu sois là," répondis-je sincèrement, reconnaissante de sa présence constante et rassurante.

Nous nous installâmes finalement sur un banc, profitant de la vue sur un petit étang où des canards nageaient paisiblement. Sophie et Maxime s'amusaient à leur jeter des miettes de pain, tandis qu'Antoine et Thomas discutaient des prochaines étapes de la restauration du bateau.

Je fermai les yeux un instant, savourant le moment. C'était incroyable de réaliser combien ces personnes étaient devenues importantes pour moi. Leur soutien et leur amitié étaient des trésors inestimables.

"- Claire, ça va ?" demanda Sophie en me touchant légèrement le bras.

"- Oui, je pense juste à quel point je suis chanceuse de vous avoir tous," répondis-je, émue.

Maxime sourit largement.

"- On est une équipe, après tout. Et une équipe, ça se soutient, quoi qu'il arrive."

La journée passa agréablement, ponctuée de rires et de discussions animées.

"- Ah te voilà Claire"

Les Liens de l'ÉtéWhere stories live. Discover now