Chapitre 2

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Désolé pour les fautes d'orthographe je n'ai pas encore corrigé le chapitre...
Bonne lecture !

Je ne pensais plus ressentir autant de sentiments contradictoires en même temps. La tristesse, la joie et la colère. Je me noie dans ces yeux inoubliables puis je cligne des yeux et là plus rien. Il ne se trouve plus où il était. Il a tout bonnement disparu, comme s'il n'avait jamais été là. Il m'est déjà arrivé quelques fois d'imaginer la présence de mon frère, auprès de moi, mais aujourd'hui, il me semblait si réel que c'en est plus que troublant. Alors pourquoi reviendrait-il vers moi ? Après tout, c'est comme si j'avais tué notre mère et si je serais à sa place, je ne reviendrai pas après l'avoir abandonné...

Je sens mes jambes me lâcher petit à petit alors je préviens les filles que je vais aux toilettes. Je me dirige tant bien que mal vers le fond de la salle et j'ouvre la porte des toilettes des filles et heureusement, je ne vois personne. Je me précipite sur le lavabo et je place mes mains sur celui-ci permettant de me maintenir debout.

Je relève la tête et observe mon reflet dans le miroir. Mes cheveux ternes entourent mon visage qui lui est d'une extrême pâleur. Mes yeux sont larmoyants, mes joues rouges et mes lèvres tremblent de plus en plus. Je porte ma main tremblante à ma bouche et étouffe un sanglot. Une larme dévale le long de ma joue et vient terminer sa course dans le creux de ma main, puis une deuxième, et une troisième m'échappe.

Je me dirige rapidement vers une cabine et je m'assois sur les toilettes. Je mets ma tête entre mes mains et je laisse couler mes larmes librement. Je pleure en silence. Personne ne peut comprendre ce que ça fait de tout perdre du jour au lendemain. Surtout quand tout cela est de ta faute. Si je n'aurais rien dit, ma mère serait toujours en vie auprès de moi, mon père ne me fuirait pas et mon frère serai là avec moi. Mais j'ai préféré faire ma cafteuse. Tout le monde fuit les cafteurs, c'est bien connu...

Ma respiration devient haletante et je sens ma cage thoracique se comprimer à cause du manque d'oxygène. L'air n'arrive plus à accéder jusqu'à mes poumons et je suffoque. La musique ne parvient plus à mes oreilles et laisse place à un bourdonnement incessant. Je sens le monde tourner autour de moi et je me recroqueville sur le couvercle des toilettes.

Je lutte pendant de nombreuses minutes qui me paraissent interminables. Mais je finis par récupérer mon souffle et je me relève. La musique revient jusqu'à moi et je retrouve totalement mes esprits. Je sors de la cabine et me repositionne devant le miroir. Mes yeux sont gonflés et mes joues encore plus rouges. J'ouvre le robinet et m'asperge le visage d'eau froide et je prends une grande inspiration en fermant les yeux.

Je rassemble le peu de courage qu'il me reste à deux mains et sors des toilettes. Dans la salle, je n'ai pas de mal à retrouver mes amies qui sont assises à notre table.

- Les filles je vais rentrer chez moi, je ne me sens pas très bien je dois avoir une migraine ou un truc dans le genre.

- Nous allions rentrer aussi de toute façon.

- Oui Maria à raison, on a trop bossé aujourd'hui enfin surtout toi...

Nous sortons ensemble de la boîte de nuit et nous rentrons à pied comme nous n'habitons pas trop loin d'ici. Sur le trajet, je ne parle pas. Mes pensées sont toutes dirigées vers mon frère et sur la sensation d'être observée en permanence.

Je finis par rentrer chez moi après avoir convenue avec Louna qu'elle viendra chercher son hamster dans la semaine car elle part chez ses parents avant.

Je me débarrasse de toutes mes affaires et nourris Mamma Mia. Puis, je me démaquille et mets mon pyjama qui se compose d'un mini short et d'un t-shirt large. Je plonge dans mon lit et me détends automatiquement je pourrais mourir dans ce lit ! Ma tête se pose sur mon coussin hyper moelleux puis je ferme les yeux et me laisse sombrer petit à petit dans les bras de Morphée...

My love modelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant