Lumière Esmée s'asseyait tôt le matin sur le balcon de son appartement parisien et laissait son regard vagabonder sur la ville aux toits couverts. Un vent doux soufflait dans ses cheveux blond foncé tandis que les premiers doux rayons du soleil baignaient le ciel d'une chaude lumière matinale. A côté d'elle se trouvait René, son fidèle berger allemand, qui dormait paisiblement et ronflait parfois doucement. Aujourd'hui fut une journée pleine d'émotions mitigées pour Esmée. C'était son premier jour à l'École de Lumière, une prestigieuse école privée de Paris connue pour son enseignement rigoureux et son soutien aux arts. Elle avait été envoyée ici contre son gré, à la demande de sa grand-mère Liberté, qui pensait que cette école aiderait Esmée à développer ses talents artistiques. Esmée portait toujours son vieux T-shirt du groupe Sex Pistols, qu'elle utilisait souvent comme pyjama. chemise, associée à un caleçon rayé bleu et vert. Ses cheveux étaient légèrement ébouriffés et elle semblait encore à moitié endormie alors qu'elle pensait à la journée à venir. Ses yeux tombèrent sur l'uniforme scolaire qu'elle porterait aujourd'hui. Celui-ci était accroché dans le salon de l'appartement et était visible depuis le balcon d'Esmé. Un ensemble élégant dans les tons gris, bleu foncé et noir, composé d'un blazer bleu foncé avec l'écusson de l'école sur la poche poitrine, d'un chemisier gris avec un col en dentelle et d'un nœud noir comme accessoire. Cela comprenait une jupe plissée grise qui atteignait juste au-dessus des genoux et des chaussures en cuir verni noir ou marron.
Le vieux violon posé dans le coin du balcon lui rappelait son grand-père Alexei, un musicien talentueux qui, malgré sa surdité, avait pleinement saisi la beauté de la musique.Esmée se souvenait des heures qu'elle avait passées avec lui, guidant patiemment ses doigts sur les cordes et lui apprenant la magie des notes. Sa perte il y a quatre ans avait laissé un profond vide dans son cœur qu'elle ressentait encore aujourd'hui. Un soupir s'échappa de ses lèvres alors qu'elle s'enfonçait dans le silence du petit matin. Elle ferma les yeux et essaya de bloquer le bruit de la ville. Pendant un moment précieux, elle a trouvé du réconfort dans la solitude, dans le souvenir du doux toucher du violon d'Alexei. Soudain, le silence a été rompu lorsque Grand-mère Liberté est arrivée énergiquement sur le balcon avec un plateau rempli de croissants parfumés et de café fumant. "Bonjour, ma bien-aimée Esmée ! Tu as l'air si pensive ce matin," salua-t-elle Esmée avec un sourire éclatant. Esmée ouvrit les yeux et lui rendit le sourire de sa grand-mère. "Bonjour, grand-mère. Aujourd'hui est le grand jour auquel j'ai du mal à m'habituer."
Liberté posa le plateau sur la petite table et s'assit à côté d'Esmé. Ses yeux verts pétillaient de joie alors qu'elle regardait Esmé avec amour. "La vie est comme un ballet, mon amour. Parfois douce et gracieuse comme un pas de deux, parfois stimulante comme un saut de pirouette. Tu danses ta vie avec une grâce que j'admire." Esmé sentit les mots de sa grand-mère touchés. Elle prit une tasse de café et apprécia le goût chaleureux qui traversa ses lèvres. " Merci, grand-mère. Pour tout ce que tu fais pour moi. " Liberté posa sa main sur l'épaule d'Esmée et la serra doucement. "Tu dois être forte, mon amour. Je sais que tu trouveras ta place dans cette école. Tu as tellement de talent et de passion. Laisse-le s'épanouir en toi." Esme sourit avec gratitude, sentant le poids s'installer sur ses épaules devint un peu plus facile. . Elle savait que Liberté avait raison. Même si l'École de Lumière lui présentait un monde plein de nouveaux défis, elle ne pouvait nier son amour pour l'art et la musique. Elle trouverait son chemin, aussi difficile soit-il.
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Lumière et Liberté: Esme à Paris
Romance"Lumière et Liberté: Esme à Paris" raconte l'histoire d'Esme, âgée de 16 ans, inscrite à contrecœur à la prestigieuse École de Lumière à Paris. Sous l'influence de sa grand-mère énergique, Liberté, ancienne ballerine et professeure stricte, Esme nav...