Arrivée chez la blonde, celle-ci avait retiré ses chaussures montantes. Elle aurait peut-être dû opter pour des baskets au moins ce soir :''je suis crevée''
-''vraiment ?!'' Fit Carina le dos allongé au mur de l'entrée. ''Je t'ai regardée toute la soirée, et je n'ai pas beaucoup pu profiter de ta présence.''
-''mais tu vas dormir avec moi''
-'' dormir c'est nul, j'ai les yeux fermés et je ne te vois pas'' fit-elle avant d'ajouter ''je ne pourrais pas...'' elle s’était décollée du mur pour venir en face de Maya et elle avait attrapé son col entre son index et son majeur : ''t'embrasser un peu ... Là. Juste un peu, cette tenue elle m'a rendue très... mouillée toute la soirée''
-''je t'ai déjà dit, fait ce que tu veux de moi. Je t'appartiens''
Carina avait passé ses lèvres sur le cou de Maya. D'une main elle avait retiré l'élastique qui retenait les cheveux de la blonde, puis elle y avait plongé une de ses mains. Elle était ensuite venue détacher les deux premiers boutons de la chemise du lieutenant. Maya avait agrippé les hanches de Carina. Elle n'avait potentiellement pas le droit, mais il n’y avait pas si longtemps Carina l'avait autorisée à poser son corps contre le sien et là c'était à peu pareil.
-''Ma-maya, t-toi aussi''
Maya compris que Carina voulait qu'elle l'embrasse dans le cou elle aussi. Elle ne s’était pas faite prier et avait embrassé la belle italienne. L'envie l'avait fait plaquer Carina contre un mur de l'entrée.
-''Maya, dit le moi''
-'' de, quoi ?'' Fit-elle en continuant d'embrasser le point sensible sous l'oreille de l’italienne.
-'' dis-moi, si tu m'aimes, dis-moi ce que tu ressens pour moi''
Tout en embrassant l'italienne elle avait plaqué son bassin contre le sien. De sa main elle avait glissé ses cheveux vers sa nuque en les maintenant à cet endroit et de l'autre main, la hanche de l'Italienne, avant de lui dire à l'oreille.
-''bien sûr que je t'aime Carina, je n'ai jamais aimé que toi, tu es la femme de ma vie. Si tu savais comme je t'aime, je pourrais te le dire à chaque seconde, de chaque minute, de chaque heure, de chaque jour pour le reste de ma vie. Je t’aime, je t'aime, je t'aime. Ti amo per sempre e anche dopo la mia morte ti amerò ancora'' [je t'aime pour toujours et même après ma mort je t'aimerais encore]. Elle avait dit cette dernière phrase en Italien en la regardant droit dans les yeux.
-''baciami'' voyant que Maya ne réagissait pas elle précisa ''sulla bocca'' [sur la bouche]
-''tu es sûre ?''
-''baciami''
Maya ne se fit pas prier une troisième fois. Elle était venue embrasser Carina et par rapport au cinéma, c'était elle qui menait le baiser, Carina essayait de temps en temps de reprendre le dessus mais elle ne pouvait pas, c'était tellement bon, tellement agréable et jouissif qu'elle laissait Maya mener. En temps normal elles auraient détaché leurs lèvres et seraient parties explorer le cou, ou une autres parties du corps de l’autre, mais pas là. Sans compter le cinéma et le réveil à quatre heures du matin, leurs lèvres n'avaient pas été connectées depuis le premier Août, quatre ans auparavant. Elles n'y arrivaient pas, c'était tellement intense.
-''chamb--'' tenta de dire Carina.
-''hein ?''
-''ta chambre'' fit-elle plus distinctement.
Elle lui offrait ses lèvres alors il était hors de question qu'elle lui demande si elle était sûre. Maya avait soulevé Carina et elle l’avait portée jusqu'à la chambre à coucher, les jambes de l’italienne croisées dans son dos. Carina avait attrapé la poignée de la porte pour que Maya ne la dépose pas sur le lit. Elle avait décroisé ses jambes et elle les avaient reposées par terre. Elle avait ensuite détaché la boucle de ceinture de la blonde puis lui avait retiré sans décoller leurs lèvres. Elle avait ensuite continué de détacher les boutons de sa chemise qu'elle avait commencé à défaire dans l'entrée, jusqu'à ce que la chemise de Maya jonche le sol. Elle avait ensuite passé son t-shirt par-dessus sa tête et avait aussitôt défait les boutons de son pantalon avant de le lui faire tomber, Maya s'était libérée de son pantalon et de ses chaussettes par deux coups de pieds maîtrisés. Carina avait jeté le stéthoscope sur le fauteuil près de l'entrée de la chambre.
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L'école Militaire - la vie d'après
FanfictionOS de mon histoire L'Ecole Militaire. (c'est mieux si vous l'avez lu) les quatre premiers sont déjà publiés dans mes OS. L'Ecole Militaire : Maya et Carina sont deux jeune filles de 16 ans filles de militaires. Carina vit sur une base de l'OTAN en S...