À Ceux.

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Aux rêveurs non apaisés, endormis, tourmentés ;

À ceux qui connaissent les nuits intranquilles ;

Les pensées où leur monde vacille ;

Les journées maladives, immenses, brûlantes ;

À ceux qui se réveillent en sueur, le cœur dévoré, le corps voulant ;

À ceux qui songent éveillés, pleurant leur autre réalité ;

À ceux qui aiment, n'ont de cesse de désirer, haïssent sans se fatiguer ;

À ceux dont les yeux se ferment sur l'informulé

Et s'ouvrent sur une promesse par eux tronquée ;

À ceux –

Mon amour, mon estime, mon courage,

Les lignes de Goethe,

Des pas enfuis dans le silence d'une allée,

Une épaule tendue,

Un baiser, un reflet, une caresse ;

À Dieu, maintenant, dans le noir.

À CeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant