J'ai compris que certaines connexions sont destinées à toucher nos vies brièvement, nous enseignant des leçons difficiles à saisir au début. J'ai aimé en silence, nourrissant un espoir qui n'était peut-être pas destiné à s'épanouir en réalité. C'est un sentiment étrange, de pleurer une perte que le monde ne reconnaît pas, de faire le deuil d'une relation qui n'existait que dans mon cœur.
Mais dans cet espace de désir silencieux, j'ai trouvé des parties de moi que je n'avais pas perdues. J'ai appris l'art de lâcher prise, de relâcher la prise sur un avenir qui n'a jamais été le mien à revendiquer. À chaque pas en arrière, je récupère un morceau de mon cœur, promettant de le remplir d'amour-propre et de la chaleur de ceux qui me voient vraiment. Ce voyage de libération m'enseigne la beauté de la résilience, la force de me choisir moi-même. Et en lâchant prise, je suis doucement rappelé que chaque fin marque le début de quelque chose de nouveau, quelque chose qui m'est
destiné.
