chapitre 3

140 5 0
                                    

MARIER MALGRÉ MOI
AUTEUR :
Chapitre 3
Razak
J’étais toujours dans mon bureau lorsque Yasmine fait son entrer, j’espère qu’elle ne va pas me faire encore une scène
Yasmine : qu’est-ce que tu as fait à la petite, je viens de la voir sortir de ton bureau vraiment troubler pleurant à chaude larme
Moi : je viens de lui annoncer son mariage
Yasmine sous le choc : quoi ?
Moi regardant toujours mon écran : tu m’as bien compris
Yasmine : comment sa elle se mari, c’est qui la personne avec qui elle se mari ?
Moi : je viens d’accorder sa main à mon ami Aziz, le mariage se tiendra la semaine prochaine donc préparez-vous ?
Yasmine : mais Razak soit raisonnable, elle est trop jeune pour se marier à un homme aussi âgé, elle est très jeune même pour se marier tout cours
Moi : je ne te demande pas ton avis, ma décision est prise
Yasmine : non je ne te permets pas, ta fille est plus âgée pourquoi ne là tu pas marier et c’est la petite tu veux marier ? je te préviens si elle n’est pas d’accord il n’y aura pas de mariage, tu m’as comprise ?
Moi : ok, c’est compris, je vais parler avec elle
Elle sort de mon bureau, la femme si va me rendre fou quoi, toujours là à se jouer les justicières, il faut que je trouve un moyen de convaincre cette petite saute
Je sors de mon bureau et je pars cogner à la porte de Nabila, de toute manière je ne suis pas disposée à perdre cet argent par sa faute
Nabila derrière la porte : c’est qui ?
Moi : c’est moi, ouvre-moi s’il te plait il faut qu’on parle
Nabila : je n’ai rien à te dire, tu peux partir
Moi : tu sais très bien que j’ai le double des clés, donc ouvre moi la porte
Quelques minutes plus tard la porte s’ouvre sur elle les yeux tellement rouges, les enfants d’aujourd’hui vraiment…
Moi : assieds-toi je dois te parler d’un truck
Nabila : je n’ai pas envie de m’assoir, dis ce que tu as à dire et tu pars
Moi soufflant : arrêtes de faire la gamine et assieds toi
Elle finit par s’assoir sur la chaise en face de moi et me regarde comme si elle voulait m’avaler, de toute manière j’ai compris que réagir par force ne servira à rien avec elle donc je pense la prendre par les sentiments ça marchera plus
Moi : Aziz, c’est un ami de très longue date à moi, il m’a demandé ta main il y a 3 ans de cela mais j’ai trouvé que tu étais trop jeune, donc il t’a fait obtenir une bourse pour aller étudier en France, sa condition était que si pendant ces 3 ans tu ne te maris pas je lui donne ta main
Nabila : …
Moi : il est revenu à la charge il y a quelques jours de cela, je ne voulais pas accepter de lui donner ta main mais il a proposé de sauver ma boite si je lui donne ta main
Nabila : donc si je comprends bien tu es en train de me vendre c’est ça ?
Moi : pas du tout, ne vois pas les choses comme ça, penses un peu à ta tante qui a des problèmes cardiaques, si elle apprends qu’elle doit quitter sa maison qu’elle chérie tant, cette maison dans laquelle elle a passé toute sa vie, cette maison dans laquelle et a tant de souvenir, tu penses qu’elle pourra s’en sortir ? ta tante elle t’aime comme si elle t’avait mise au monde elle-même, cette femme elle t’a tout donner quand personne ne voulais le faire, aujourd’hui ne pense tu pas qu’il soit temps que tu lui rende l’appareille ?
Nabila : donc en gros tu me demande de payer pour tout ce que vous avez fait pour moi, toutes ces années ?
Moi : pas du tout, jamais je ne te demanderai une chose pareille, tout ce que je suis entrain de faire c’est en pensant à ma femme, je sais que si elle apprend ma situation financière, jamais elle ne s’en remettra, tu restes mon dernier espoir
Nabila : pourquoi tu es entrain de me faire ça ? je suis prête à travailler pour vous aider à vous en sortir je peux te le jurer si tu veux
Moi : je ne suis pas seulement en faillite, j’ai plusieurs dizaines millions de dettes et si je ne les paye pas, je risque de me faire confisquer ma maison, tous mes biens et finir en prison, es-tu prête à laisser ta tante affronter tout ça ?
Nabila éclatant en sanglot : non…
Moi : tu peux juste te marier pour quelques temps et lorsque la situation s’améliorera tu pourras divorcer
Nabila continuant de pleurer : …
Moi : je t’en supplie je peux me mettre à genou si tu le veux, je n’ai pas d’autre solution c’est le pourquoi je te demande ça, je ne voulais pas te parler de tout sa mais je n’ai pas d’autre choix, ta tante vient de me menacer lorsqu’elle a appris que je voulais te donner en mariage
Nabila : d’accord je vais le faire, mais juste pour quelques mois, je n’ai pas envie de m’enfermer dans un mariage
Moi souriant : merci beaucoup, ne t’inquiète pas, après quelques mois je t’aiderai moi-même à divorcer, mais promet moi que ta tante ne saura rien de notre arrangement, si non elle fera annuler le mariage
Nabila : d’accord, promis
Moi : merci beaucoup ma fille je sais que je pourrai toujours compter sur toi
Sur ce je m’élève et je sors de sa chambre le sourire aux lèvres, j’ai réussi, enfin, je vais bientôt relancer les affaires, ouf, Razak gagne toujours
Nabila
Je ne peux pas m’arrêter de pleurer, maintenant je n’ai plus d’autre choix que d’accepter ce mariage, ma tante elle est la seule qui m’ait aider lorsque ma propre mère m’a virer de chez elle, ma mère malheureusement était une femme qui n’arrivais pas à être célibataire elle avait constamment ce besoin d’avoir un homme dans sa vie, elle était très dépendante des hommes, lorsqu’elle avait surpris un de ses nombreux amants qui voulait abuser de moi, le gars a essayer de renverser la situation comme quoi c’est moi qui essayait de le chauffer
Ma mère a préférer croire son toxico d’amant que moi sa propre fille, ce jour-là ma propre mère m’a mise dehors, parce que pour elle je tentais de séduire son amant, j’ai trainé dans la rue pendant un moment et ma tante a décidé de m’accueillir chez elle, c’est elle qui m’a apporter son aide lorsque m’a propre mère m’a tourner le dos, donc maintenant je suis obligé de lui retourner l’appareille, s’il faut que j’épouse un vieille homme pour qu’elle puisse continuer à être heureuse je le ferai, aujourd’hui c’est elle ma mère puisque ma mère est morte quelques temps après m’avoir mis a la porte, elle a fait une overdose et son copain avait fui la maison
Pour ma tante je suis prête a tout, donc oui j’accepterai ce mariage même si ça me fait mal au plus profond de mon être, même si je n’avais pas imaginé mon mariage de la sorte, je sais que je le fais pour la bonne cause
Tante Yasmine ouvrant la porte : je peux rentrer ?
Moi : oui vas-y entre ma tante
Tante Yasmine : viens assieds toi
Je m’assois à côté d’elle et elle prend mes mains entre les siennes
Tante Yasmine : tu sais quoi, tu n’es pas obligé de te marier si tu ne le veux pas, en plus cet homme il est trop âgé pour toi, j’ai déjà prévenu ton oncle, il n’y aura pas de mariage si tu ne le veux pas
Moi : ma tant ce n’est pas ce que tu crois, j’étais déjà au courant de ce mariage avant même de partir en France
Tante Yasmine étonnée : quoi ?
Moi : oui ma tante, c’est une proposition que j’ai déjà acceptée il y a 3 ans de cela mais mon oncle a tenue à ce que j’ai ces trois années pour réfléchir loin d’ici et pouvoir prendre une décision
Tante Yasmine : si tu es d’accord avec ce mariage pourquoi tu pleures autant alors ?
Moi : c’est parce que je viens de rentrer, je pensais pouvoir passer encore quelques temps avec vous avant de rejoindre mon mari
Tante Yasmine : tu sais très bien que même si tu te mari, cette maison sera toujours la tienne et que tu pourras revenir quand tu le voudras n’est-ce pas ?
Moi m’arrivant pas à empêcher mes larmes de couler : oui ma tante
Tante Yasmine : si tu veux encore plus de temps je demanderai à ton oncle de repousser encore un peu le mariage
Moi : non ma tante, ce n’est pas la peine ma tante, je pense qu’il a été assez patient comme sa
Tante Yasmine : tu es sûre que tu ne me cache rien ?
Moi la voix tremblant : non ma tante je ne te cache rien, juste que tu vas beaucoup me manquer
Tante Yasmine : sèche-moi alors ces larmes, tu vas beaucoup me manquer aussi

Marié malgré Moi Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant