Les corridors du complexe de l'AIM étaient longs et sinueux, éclairés par une lumière froide et artificielle. Anya marchait, entourée par les agents, mais son esprit était en alerte maximale. Chaque détail comptait : la disposition des salles, les systèmes de sécurité, les routines des gardes. Elle savait que son collier inhibiteur la rendait temporairement impuissante, mais elle était déterminée à trouver une solution.
On la conduisit dans une cellule austère, équipée uniquement d'un lit métallique et d'une petite table. Les murs étaient nus, le silence presque assourdissant après le brouhaha de l'extérieur. Monica Rappaccini se tenait à la porte, un sourire en coin.
« Installe-toi confortablement, Anya. Nous aurons beaucoup de temps pour discuter, » dit-elle avant de refermer la porte avec un cliquetis sinistre.
Seule, Anya s'assit sur le lit, prenant un moment pour évaluer ses options. Elle savait que tenter de forcer les choses ne servirait à rien pour l'instant. Elle devait observer, attendre le bon moment.
Le lendemain, Monica revint, accompagnée de deux gardes. Elle fit un signe de tête et les gardes s'écartèrent, laissant les deux femmes seules.
« Prête à parler, Anya ? » demanda Monica, s'installant sur la petite chaise en face du lit.
Anya la fixa, cherchant à lire au-delà de l'assurance affichée par Monica. « Pourquoi devrais-je te dire quoi que ce soit ? »
Monica sourit. « Parce que tu n'as pas vraiment le choix, n'est-ce pas ? » Elle s'adossa à la chaise, les yeux brillants de malice. « Nous savons tous les deux que ce collier te neutralise. Mais il y a bien d'autres façons de te faire parler. »
Anya ne laissa rien paraître, mais la mention du collier renforça son sentiment de vulnérabilité. « Que veux-tu exactement ? »
Monica se pencha en avant, ses yeux perçant ceux d'Anya. « Je veux savoir pourquoi tu t'es infiltrée ici. Quels secrets cherches-tu à découvrir ? »
Anya sourit, un sourire sans joie. « Comme si je te le dirais. »
Monica la regarda avec une froideur calculée. « Très bien. Nous avons le temps. Mais tu verras que la patience a ses limites. »
Les jours suivants furent une épreuve de volonté. Anya était interrogée régulièrement, chaque session plus intense que la précédente. Monica utilisait des techniques de manipulation psychologique, essayant de briser les défenses d'Anya. Mais Anya, bien que privée de ses pouvoirs, restait une Avenger, entraînée à résister aux interrogatoires.
Un jour, alors qu'elle était assise dans sa cellule, un garde entra sans préavis et la traîna jusqu'à une salle de laboratoire. Monica était là, entourée de divers appareils sophistiqués.
« Aujourd'hui, nous allons essayer quelque chose de différent, » annonça Monica en fixant Anya avec un regard déterminé.
Elle activa une machine qui émettait un bourdonnement inquiétant. Anya sentit une vague de panique monter, mais elle se força à rester calme.
« Tu sais, Anya, la science offre des solutions fascinantes. Parfois, il suffit de la bonne incitation pour obtenir les réponses que l'on cherche. »
Monica ajusta quelques réglages sur la machine, et une douleur sourde commença à irradier du collier d'Anya. Elle serra les dents, refusant de montrer sa souffrance.
« Tu ne tiendras pas éternellement, » dit Monica avec un ton presque amusé. « Mais je dois avouer que ta résistance est admirable. »
Anya fixa Monica avec un mélange de défi et de douleur. « Tu n'obtiendras rien de moi. »
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Anya Petrovna
FanfictionAnya Petrovna est née dans un village résistant de Latverie, un pays sous le joug oppressif du Docteur Fatalis. Ses parents faisaient partie de la résistance latvérienne, luttant contre la tyrannie de Fatalis. Dès son plus jeune âge, Anya a été élev...