Jeux de hasard - Jordan Bardella X Gabriel Attal

Chapitre 1 - Une attirance inexplicable

PDV Gaby :

Certains matins, lorsque j'entrouvrais les yeux, j'avais en face de moi ce qui pouvait s'apparenter au paradis. Cet homme, allongé à seulement quelques centimètres de moi, me faisant frissonner dès que nos peaux respectives s'effleuraient, me laissait des souvenirs intenses à chaque rencontre.

Malgré notre opposition médiatique et surtout politique, nous entretenions une liaison depuis quelques semaines, voire quelques mois. Notre attirance l'un pour l'autre était intarissable, et nous l'avions tout deux bien compris.

Cet homme, ayant des projets opposés aux miens, avait fini par faire chavirer mon cœur, qui s'était pris tout le tonnerre du monde, si je devais parler de coup de foudre.

Ce jour là, dans cet avion, le jour où nous nous sommes rencontrés et avons commencé à parler, je devenais rouge comme une pivoine et bégayais sans arrêt, à mes dépens, car en tant qu'homme politique, et surtout en tant que premier ministre, l'éloquence est un de mes plus grands atouts.

Mais par chance, nous nous étions revus quelques temps plus tard, lors d'un débat rediffusé en direct à la télévision. Lorsque j'ai appris contre qui j'allais devoir débattre, mon cœur était a la fois euphorique de revoir celui qui avait su faire battre mon cœur, mais aussi stressé, non pas d'animer un débat politique avec lui, mais plutôt qu'il ne ressente pas la même passion que j'ai pour lui, cette simple pensée m'avait faite angoisser des nuits durant.

Finalement, le débat fut passionnant et je pus même échanger quelques sourires avec mon charmant adversaire (c'est Gaby qui le trouve charmant pas moi hein..), ce qui ne fut guère pour me déplaire.

Au moment des adieux, j'étais dans un dilemme, faire un pas vers cet homme duquel je suis radicalement opposé, au risque de me faire repousser à tout moment, mais avec qui je pourrais peut être passer des moments extraordinaires, ou ne rien tenter, mais laisser passer, peut être, la chance de la vie, qui sait si je vais le revoir ?

Contre toute attente, pendant que je réfléchissais à la question, un homme vint me voir. C'était lui. C'était Jordan Bardella.

«  - Que diriez vous de poursuivre la soirée autour d'un verre, M.Attal ? me demanda-t'il, très confiant, du moins, de ce qu'il laissait paraître.

- Avec plaisir, et je vous en prie, appelez moi Gabriel. tentai-je de répondre avec la même assurance.

- Alors vous aussi, appelez moi Jordan. »