Ch 4: Le soir

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Pov/ Frisk

Je me réveillai dans un lit très confortable. J'ouvris les yeux et vis que la pièce était plongée dans une pénombre apaisante. Où suis-je? ... Ah oui, chez les deux squelettes. Je me redressai lentement, ma tête tournant encore légèrement. J'allumai la lampe à côté de moi. Mes yeux tombèrent sur une assiette de pâtes carbonara posée sur le bureau. Mon estomac gronda, rappelant que je n'avais rien mangé depuis un moment. Bon, c'est pas comme s'ils allaient empoisonner la nourriture, Frisk.

Je m'approchai de l'assiette et goûtai les pâtes. Elles étaient étonnamment délicieuses et très bien décorées. Après avoir fini de manger, je me sentis un peu mieux. Je décidai de descendre voir Papyrus et le remercier.

En descendant les escaliers, j'entendis des voix. Je m'approchai du salon et vis Sans et Papyrus endormis sur le canapé. Papyrus était étendu de tout son long, tandis que Sans était affalé dans une position étrange, la tête en arrière et la bouche ouverte. Je m'approchai pour voir d'où sortaient les voix et je vis la boîte à dessin. Mmh, j'ai toujours trouvé ce truc chelou. Je me remis à regarder les frères squelettes. Je souris légèrement à cette vue, avant de faire demi-tour pour ne pas les réveiller.

Pov/ Sans

Qu'est-ce qu'elle foutait à nous mater dormir ?

Pov/ Frisk

Je remontai les escaliers en douceur, essayant de ne pas faire de bruit. Je décidai de trouver la salle de bain pour prendre une douche. Bon, ils n'ont pas pu me montrer où elle était '-'. Je décidai d'ouvrir la première porte qui était devant moi et je tombai par hasard sur une chambre. Elle était plutôt désordonnée, avec des vêtements éparpillés, des graffitis sur les murs et... une tornade de bazar. Euhhhhhhh...

Je fis demi-tour pour sortir de la chambre, mais la porte se referma brusquement devant moi, me piégeant à l'intérieur.

Sans : Eh bien, que fais-tu là, kiddo ? Perdue dans la maison ou tu voulais juste jeter un œil à ma collection de chaussettes dépareillées ?

Frisk : ...

Sans : Pas très bavarde, hein ? Ne t'inquiète pas, je ne vais pas te mordre. Enfin, sauf si tu te transformes en mayonnaise, là je pourrais peut-être envisager.

Frisk : ...

Sans : Allez, ne fais pas cette tête. Je rigole. Qu'est-ce que tu fais dans ma chambre, kiddo ?

Frisk : Je cherchais la salle de bain. Dis-je d'un ton déterminé.

Sans : Ah, tu cherches à te rafraîchir. Normal, après une journée aussi stressante. La salle de bain est juste à côté, pas besoin de te perdre dans ma grotte.

Frisk :...

Je pris la poignée en main mais la porte était toujours verrouillée.

Sans : Tu as l'air d'avoir un paquet de trucs en tête.

Frisk : Non.

Sans : Pas de soucis, kiddo. On a tous des jours où on a l'impression d'être dans une salade de fruits, mélangés et sans trop de SANS.

Frisk : ...

Sans : Bon, écoute, si tu veux te reposer ici, c'est cool. Mais si tu veux discuter, je suis là. Pas de pression, ok ?

Je le regardai, essayant de comprendre ses intentions. Il était difficile de lire ses expressions à cause de son sourire constant. Après un moment de silence, je décidai de lui poser une question qui me brûlait les lèvres.

Frisk : Pourquoi l'armée de Bravoure attaque-t-elle tout le monde ?

Sans : Ah, la grande question. Disons que certains pensent que plus on a de territoires, mieux c'est. Et la bravoure, ça fait longtemps qu'ils se font marcher dessus. Ils reprennent une sorte de vengeance. Mais tu sais, la guerre n'est pas toujours la solution.

Frisk :...

Sans : Allez, kiddo, on va te trouver cette salle de bain. Parce que bon, les questions existentielles, c'est bien, mais une douche, c'est encore mieux, non ?

Il ouvrit la porte et m'invita à le suivre. J'hésitai un instant, puis me décidai à le suivre. Peut-être qu'il avait raison. Pour l'instant, une douche serait une bonne idée pour essayer de remettre un peu d'ordre dans mes pensées. Il m'ouvrit la porte et me laissa prendre un bon bain. Il me ramena aussi un gel douche à la barbapapa et un pyjama propre.

...

Après cette bonne douche, je sortis de la salle de bain mais poussai un petit cri de peur quand je vis Sans devant la porte à m'attendre.

Sans : Je fais si peur que ça ? On dirait que t'as vu un OS...

Frisk : Tss.

Je le poussai et commençai à rentrer dans ma chambre mais Sans bloqua la porte avec son pied.

Sans : Tiens, un téléphone. Dedans, tu as mon numéro et celui de Pap's. Demain matin, il sonnera et faudra se lever car tu iras à l'école avec moi.

Frisk : Pardon ?

Sans : 'Sup.

Il disparut.

Frisk :...

ALLER À L'ÉCOLE ! !

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