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<< Regardez moi celle-là elle a cru elle est blanche, tu n'es qu'une bonne à rien>>
Elles étaient entrain de se moquer de moi à gorge déployée. Pendant que mon regard cherchait celui d'Anne, celle qui m'a traîner jusqu'ici pour se moquer de moi. Elle s'est rapprochée de moi pour pouvoir m'humilier avec ses amies. Au début j'avais du mal à lui parler. Elle a fait de sorte à ce qu'elle gagne ma confiance et moi j'ai été stupide de croire qu'elle voulais être mon amie je suis stupide faible

<< faible >>
<<faible >>
<<faible >>

<< quand je te parle tu me regarde moi t'as compris >> me crie Annette mon enfer depuis le primaire
Mon regard était vide de toute émotions. Elles me tiraient les cheveux et me bousculaient à tour de rôle. Personne dans la cour n'osait intervenir pour moi. Ils me regardaient tous avec indifférence comme si je méritais tout ce qui m'arrivait.

<< t'es peut-être dans une famille riche mais tu n'es rien absolument rien>>

Elles riaient à avoir mal au ventre

<< S'il vous plaît laissez moi je vous ai rien fais pourquoi vouloir me faire tant de mal>> Dis-je la voix cassée

<< elle veut nous l'a faire à la blanche espèce de clocharde t'es rien absolument rien t'es aussi noir que nous >>

Est-ce ma faute si j'ai été abandonnée par mes parents dans une famille blanche ? Est-ce ma faute si j'ai réussi une éducation différente ?

<< C'est bon les filles on lui a assez fait la misère laissez l'a tranquille maintenant, en plus ils ont sonné >> Dis Anne maladroitement

<< c'est bon elle a raison elle n'en vaut pas la peine qu'on arrive en retard>> Dis Annette dans un rictus mauvais. Elle me pousse dans la boue suivie de ses amies qui me crache dessus. Et là c'en était trop j'ai senti une larme suivie de plusieurs sur ma joue

Je suis profondément plongée dans mon cauchemar lorsque je sens quelque chose de doux sur ma main. J'ouvre difficilement les yeux et vois Jordan entrain de jouer avec mon bras. Il est tellement mignon et dire qu'il vient de me sortir de mon cauchemar de tout les jours. Je soupire et laisse tomber ma tête sur mon oreiller qui sens le parfum de Marianne, avant de déménager j'ai pris tout ce dont a quoi elle était attachée ses parfums surtout qui ont le don de m'apaiser. Je lève les yeux au ciel essayant d'imaginer son magnifique sourire dans le toit tâcher vernis à ongles.

Comment ai-je pu mettre ça là-haut ?

Je descends du lit avec difficulté et me dirige sous la douche je finis de prendre mon bain et opte pour un jogging et un gros pull. Mon dressing n'est rempli que des joggings et pulls. Marianne passait son temps à me faire les remarques sur mon dressing qui lui valait des roulements des yeux de ma part.
Je prends Jordan et l'emmène avec moi au salon, je vois qu'il pleut encore. Je décide de faire le ménage et déballer les vieux cadres de Marianne, qui se trouvent dans ma chambre sous mon lit.

- Viens on va sortir les affaires de Marianne. Dis-je à mon compagnon qui me suis de près

J'ai sorti le carton tout poussiéreux je l'ai garder soigneusement pendant tout ces mois j'attendais être prête pour le déballer. Elle m'a donner ce carton une semaine avant sa mort me disant clairement de ne l'ouvrir que quand elle rejoindra les cieux. C'est comme si elle savait qu'elle allait mourrir dans les jours à venir. Quand je lui ai demandé le contenu elle m'a répondu qu'il s'agissait de ses vieux cadres photo. Elle ne voulait pas qu'elle tombe dans les mains de ses enfants qui risquerait de les brûler ou jeter.
Je secouant la tête pour éviter de verser quelques larmes, je me précipite au salon pour le déballer.
Je sors un ciseau pour aller plus vite et la première chose je vois sur tout ses cadres c'est un écrit d'elle. Elle m'a écris, je pose les paires de ciseaux et déchire l'enveloppe pour voir ce qui est écris dessus. La première phrase que je trouve c'est << Ma Molly quand tu auras cette enveloppe et tout le reste en ta possession je serai déjà morte.>>
Avant la fin de la phrase mes joues était déjà mouillées.

<< Ma fille je ne t'ai peut-être pas porter dans ma ventre mais tu es ma fille à moi ma petite Molly. Dieu m'a donner la fille que j'aurai voulu avoir, je t'aime tellement que je n'ai pas pu te dire que j'étais condamnée à mourir. Je t'aurai détruite si je te le disais j'ai fais jurer tes frères Joshua et Noah de ne rien te dire. Je suis heureuse de t'avoir eu comme fille. Je sais qu'après ma mort tu vas encore plus te renfermer mais c'est pas ce que je veux. Je veux tu t'épanouisse n'écoute surtout pas ce que les autres diront ta couleur de peau fais peut-être la différence entre nous mais tu sais que tu es ma fille à moi. Je veillerai toujours sur toi de là-haut ma princesse. Je t'aime prend soin de toi.

Ta Marianne.>>

Et je pleure pas de tristesse mais de joie cette fois-ci. Marianne j'ai arrêter de l'appeler maman quand ses enfants ont commencé à m'harceler ils m'interdisaient carrément de l'appeler maman. Quand elle m'a demandé pourquoi je ne l'appelais plus maman je lui ai dis que j'aimais bien son prénom Marianne. Elle ne l'a pas pris mal au contraire elle m'a prise dans ses bras et m'a murmuré que le prénom ne comptais pas pour elle.

Mon petit chat me regarde avec incompréhension voir que je pleure et sourit en même temps lui choque.

- Je pleure de joie Jordan j'ai réussi le plus beau cadeau de toute ma vie aujourd'hui. Lui dis-je en lui faisant pleins de bisous

- Tu es et restera ma maman Marianne je t'aime plus que tu ne peux imaginer. Dis-je en levant les yeux aux ciels.

- Allez Jordan viens on nettoie les cadres pour les fixer