- Suite de « X » -
Tout le monde a son propre « Jardins Secrets ». Les sourires dissimulent des mensonges, mais les façades craquent sous le poids des non-dits. Combien de temps avant que tout éclate ? Venez le découvrir.
• Nina : Allez maman ! Réveille-toi ! Le petit-déjeuner est prêt !
Mes yeux ont du mal à s'ouvrir et mon mal de tête cogne encore plus dans ma boîte crânienne avec les rebonds des sauts de ma fille sur le lit.
Elle et mon Jack Russel, Tom, s'approchent de mon visage pour me faire des câlins.
• Nina : Allez, allez, allez !
Comme incapable d'ouvrir les yeux, je suis tout aussi dans l'incapacité de lui répondre...
• Kori : Laisse maman se reposer ma puce... elle est fatiguée...
• Nina : Mais... maman, pourquoi tu me réponds pas ? J'ai pas été sage ? J'ai fais des bêtises ?, demande-t-elle au bord du sanglot.
Ma pauvre et douce Nina, j'aimerais tellement la rassurer, lui dire qu'elle n'y est pour rien, que tout est de ma faute... mais c'est au dessus de mes forces.
• Kori : Mais pas du tout mon cœur. Maman a juste très mal dormi cette nuit et elle a besoin de se reposer un peu plus.
Je sens le lit s'affaisser légèrement à côté de moi, avant qu'une petite paire de lèvres se pose sur ma joue.
Au creux de l'oreille, Nina me souffle :
• Nina : Fais dodo ma petite Mamoun. Je t'aime fort fort.
Mon corps réagit enfin, et avant qu'elle ne quitte le lit, je l'attrape en la serrant fort dans mes bras. Une larme s'échappe de mon œil, toujours fermé, avant de ruisseler sur ma joue.
• Rose : Moi aussi je t'aime fort, fort ma chérie, pour toujours.
Un gros câlin et plein de bisous après, Nina quitte la chambre accompagnée de Kori.
Toujours chamboulée et triste, je réussis tant bien que mal à me rendormir un peu mais pas trop non plus car Leandro et Lola viennent pour déjeuner.
•••••
• Kori : Ravi de voir que tu as repris du poil de la bête !
Mon mari, s'approche et vient déposer un baiser chaste sur les lèvres avant qu'il ne se dirige vers le miroir.
Prélassée dans mon bain, j'ajuste ma position de sorte à pouvoir poser mon menton sur mon bras.
J'admire l'homme qui se tient dos à moi.
Sa carrure robuste, mais pas trop, épouse parfaitement les lignes délicates de sa chemise blanche.
• Kori : Pourquoi tu me fixes comme ça ?
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