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Après avoir fermé la porte à clé derrière moi, je me suis dirigée vers la chambre

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Après avoir fermé la porte à clé derrière moi, je me suis dirigée vers la chambre. La journée avait été épuisante, chaque pas me semblait plus lourd que le précédent. J'ai retiré mes vêtements et les ai laissés tomber négligemment sur une chaise. Enfilant une chemise de nuit confortable, je me suis glissée sous les draps frais.

La lueur tamisée du lampadaire à l'extérieur filtrait à travers les rideaux, baignant la pièce dans une faible lumière. Allongée sur le dos, j'ai fixé le plafond, laissant mes pensées vagabonder. Les visages de Tariq et Malik ont brièvement traversé mon esprit. Donc c'est ces personnes qui sont liés à ce gang.

Mes paupières devenaient lourdes malgré ma volonté de rester éveillée. Chaque seconde de veille comptait, mais la fatigue a finalement eu raison de moi. Mes paupières se sont fermées d'elles-mêmes, et je me suis laissée sombrer dans le sommeil.








Au petit matin, les premiers rayons du soleil ont filtré à travers les rideaux, caressant doucement mon visage. J'ai ouvert les yeux, me sentant plus reposée que je ne l'avais été depuis longtemps. J'ai pris une profonde inspiration, prête à affronter une nouvelle journée.

Après m'être préparée rapidement, j'ai décidé de sortir pour explorer un peu plus le quartier à la lumière du jour. La cité semblait différente sous la clarté matinale : les rues étaient moins animées, les visages moins tendus. Je me suis rendue compte que cette heure du matin était une fenêtre temporaire de tranquillité avant que le rythme frénétique de la vie quotidienne ne reprenne ses droits.

Je me suis dirigée vers un petit café que j'avais repéré la veille, espérant trouver un moment de calme pour réfléchir à ma prochaine étape. En entrant, l'odeur enivrante du café fraîchement moulu m'a accueillie, me donnant un bref répit.

Assise à une table près de la fenêtre, j'ai commandé un café noir et j'ai sorti un petit carnet de notes de mon sac. C'était là que j'avais commencé à écrire mes pensées, mes observations, et les indices potentiels qui pourraient m'aider dans ma quête de justice pour André.

Alors que je griffonnais quelques idées, mon attention a été attirée par une conversation à la table voisine. Deux hommes parlaient à voix basse, leurs expressions sérieuses. Ils semblaient discuter de quelque chose d'important, et mes instincts m'ont dit que cela valait la peine d'écouter.

Je me suis penchée légèrement en arrière pour mieux entendre, faisant semblant de feuilleter mon carnet tout en prêtant l'oreille à leurs mots soigneusement choisis. Ils parlaient d'un événement à venir dans le quartier, quelque chose qui semblait avoir un lien avec des activités que je n'ai pas pu entendre après qu'un un nouvel arrivant fit son entrée dans le café. Sa présence ne passa pas inaperçue : grand, la peau bronzée et son t-shirt qui épousa son corps parfaitement. Ses cheveux noirs bouclés étaient tirés en arrière, accentuant son regard perçant et sombre.

Maria : l'Éveil de la RevancheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant