La Romance de 100ans - ATTAL X BARDELLA X POUTOU

L'Alliance Secrète

En l’an de grâce 1429, alors que la France était déchirée par la guerre de Cent Ans, un trio singulier se réunissait régulièrement dans un vieux moulin abandonné à la lisière du village de Montcorbier. Ce moulin, autrefois cœur vibrant de l’activité paysanne, était désormais un lieu discret où se tramaient complots et confidences.

Attal, philosophe de renom, au regard perçant et à l’esprit acéré, était assis sur un sac de blé, observant les roues usées du moulin qui tournaient lentement. À ses côtés, Bardella, un artiste talentueux à l’âme libre, utilisait un morceau de charbon pour dessiner des motifs délicats sur le mur de pierre. Poutou, leur camarade et fervent activiste, était debout près de la porte, jetant des coups d’œil nerveux à l’extérieur pour s’assurer que personne ne les épiait.

“C’est bien étrange de se retrouver ainsi, loin des regards indiscrets,” dit Attal, brisant le silence avec sa voix douce mais ferme.

“Les temps sont dangereux,” répondit Bardella sans lever les yeux de son dessin. “Mais notre cause mérite ces risques.”

Poutou hocha la tête, ses traits marqués par la détermination. “Nous devons continuer à lutter, malgré les périls. La justice ne s’obtiendra pas sans sacrifices.”

Leurs réunions secrètes étaient des moments de stratégie, mais aussi d’échanges plus personnels. Leurs conversations étaient souvent entrecoupées de regards furtifs et de silences chargés de non-dits. La tension était palpable, mais chacun respectait le fragile équilibre de leur relation.

Ce soir-là, alors que le crépuscule enveloppait le moulin d’une lueur dorée, Attal se leva et fit quelques pas, l’air pensif. “Nous devons trouver un moyen de renforcer notre mouvement. La guerre s’intensifie, et notre village est en danger.”

Bardella se tourna vers lui, les yeux brillant de détermination. “Nous pourrions utiliser nos talents pour rallier plus de soutien. Tes discours, Attal, et mes peintures pourraient inspirer notre peuple.”

Poutou, toujours en alerte, acquiesça. “Et je continuerai à organiser les révoltes. Ensemble, nous sommes une force indomptable.”

Attal sourit, touché par la conviction de ses amis. “Alors, nous continuerons à nous battre, pour notre liberté et pour notre avenir.”

Le trio, uni par un lien indéfectible, se serra les coudes, prêt à affronter les dangers qui les attendaient. Leur alliance secrète, nourrie par l’amour et l’amitié, devenait plus forte chaque jour.