La gifle

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Ont s'assied sur le rang du milieu. Je ne dis pas attention à lui et me mis face à Jade en rigolant avec elle. Je savais qu'il me regardait mais bas les couilles. Mais, vu que ce petit con aime avoir de l'attention sur lui, il dut ouvrir sa grande gueule.

- Alors Silva, tu sais que toi et ton chauffeur avez faillis abîmer une des Porsche de mon père ?
- ah bon ? Bah tu sais quoi, j'en ai rien à foutre. A part ta maman vous êtes tous cons dans ta famille. Je n'ai pas rencontré une seule personne de gentille a part ta maman, même t'es frères et sœurs sont pas sympa.

Je pris mon téléphone et l'alluma quand je le vis se lever. Je le regarda. Et là je ne l'avais jamais vu dans cet état. Son regard était froid voir glacial et je pouvais sentir de la rage en lui.

- t'as dis quoi sur ma famille ?
- j'ai dis que vous étiez tous con.
- tu devrais regarder ta famille avant de juger celle des autres.

Je sentis mon téléphone tomber de mes mains. Jade le ramassa et je me leva aussi.

- t'insinuer quoi la ?
- nan mais sérieux, tu vis avec ta maman qui travaille comme une dingue pour vous nourrir, avec tes frères jumeaux grave chiants et ta sœur et son mec grave casse couille qui se la pète. Et d'ailleurs, j'ai pas parlé de ton papa ! Alors papa ? Il est où ton papa ? Il est où Sam ?

Je commença à trembler de rage pendant que les larmes allaient monter. Jade se leva folle de rage et s'adressa à Junior d'une façon très violente.

- non mais de quoi tu te mêles toi ? T'a pas vu ton père à toi ? Horrible rien que le nom Ronaldo ça me dégoûte. Tu te permet de juger son père malheureusement parti alors que le tien n'est presque jamais avec toi ? Mais tu te prend pour qui ?
- mêles toi de ce qui te regarde Moroña ! Dit un pote à Junior.
- moi au moins j'en ai un. Dit Junior.

A ce moment là, le prof décida d'entrer en classe. En voyant Junior et ses potes debout ainsi que moi et Jade, ce plouk doit se poser des questions.

- qu'est ce qu'il se passe ici ?

Aucune réponse. Je sens les larmes monter et me chauffer les yeux et le cerveau. Mon sang ne fit qu'un tour. Je m'avança rapidement vers lui, rouge comme une tomate et le gifla le plus fort possible.

- PEQUENO FILHO DA PU !!

Ma gifle était tellement forte qu'il tomba par terre avec ma trace de main sur sa joue. Je ramassa mes affaires, les rangeas et sortis en courant et en pleurant de la salle de classe. Je courais dans les couloirs. Je sorti du collège. J'avais besoin de prendre l'air. Dès le premiers jour il me fait chier et il ose parler de mon père ainsi ?! Je décida de rentrer à pied chez moi car Alfredo n'est pas là, ma mère au travail tout comme mes frères et ma sœur et Adriano au lycée. Je rentra à la maison et monta m'enfermer dans ma chambre. Ce crétin sans cervelle m'a vraiment blessée. Je sais ce que vous allez me dire : moi aussi j'ai insulté sa famille. Mais ce qui me blesse c'est le fait qu'il ait lancé le sujet « papa » pour sa défense.

Ellipse de l'après midi

Ma mère vient de rentrer. En voyant mes affaires étalés par terre à l'entrée, elle s'est douté que ça n'allait pas. Habituellement, je monte mes affaires dans ma chambre et les range. Elle s'est donc précipitée dans ma chambre. En me voyant allongée sur mon lit en larmes, elle m'a immédiatement prise dans ses bras en me demandant pourquoi je pleurais. Je lui raconta toute l'histoire.

- non mais c'est pas vrai vous deux ça va jamais s'arrêter ?
- maman, il m'a demandé où était mon papa.

Elle resta de marbre. Elle déteste parler de mon papa. Elle me regarda menaçante.

- qu'est ce qu'il a dit ?
- il m'a dit : « Et d'ailleurs, j'ai pas parlé de ton papa ! Alors papa ? Il est où ton papa ? Il est où Sam ? »
- il a vraiment dit ça ?
- oui maman.
- viens, je vais m'expliquer avec ses parents.

Ça me faisait du mal de voir ma maman se prendre la tête avec nos histoires de gamins, elle s'entend vraiment bien avec Cristiano et Georgina et je veux pas qu'elle se dispute avec eux.

- non maman, ça ira.
- c'est moi ta maman, c'est moi qui décide jeune fille.
Allez !

Elle me prit le bras et me tira en dehors de la maison. Ont traversa la route et arriva devant la porte d'entrée des Ronaldo. Elle leva son doigt et appuya sur la sonnette. J'entendis la sonnerie. Quelques secondes après, ont entendit un « bougez pas, j'arrive ». Le porte s'ouvrît sud Cristiano, le papa bien sûr.

- oh Sandra, je peux faire quelques chose pour vous ?
- oui à vrai dire.

Elle me prit le bras et m'emmena à ses côtés avant de passer son bras gauche sur mes épaule, très mécontente. Il me regarda inquiet.

- tout va bien Sam ?
- non, ça va pas nan. Désolé Cristiano, je suis très en colère et fatiguée. J'ai eu une journée très compliquée et fatigante. Je vais tout t'expliquer. Ont peut entrer ?
- oui bien sûr, allez y.

Il nous laissa passer et ont entra dans la maison. Il nous proposa de nous asseoir dans le canapé, ce qu'on fit. Il nous demanda ce qu'il s'était passé et m'a mere me demanda de tout avouer. Je raconta toute l'histoire de À a Z. Même depuis le dîner chez moi. Quand il entendu tout ce que son fils m'a fait subir, il devint rouge de colère et se leva violemment du canapé et se plaça devant les escaliers.

- CRISTIANO !!
- quoi ?
- descend.
- dans 5 min.
- NON TU DESCEND MAINTENANT !!

Il ouvrit la porte de sa chambre et descendis les escaliers. Je le fusilla du regard aussi froidement que je le pouvais. Quand il arriva au niveau de son père, celui ci le gifla. Sa tête vrilla. Son père gueula.

- comment oses-tu ?! COMMENT AS-TU PU MON FILS !?
- elle m'a cherché.
- MÊME !! CROIS MOI TA MÈRE SERA AU COURANT. EXCUSE TOI MAINTENANT !!

Il se tourna vers moi, s'avança et s'excusa. Il n'est pas sincère, ça se voit.

- et excuse toi envers sa maman aussi.
- pardon madame Silva. Je ne recommencerais plus.
- je l'espère bien, dit son père et ma mère en même temps.
- ont va y aller ma chérie. Merci Cristiano de nous avoir accueilli et écouté.
- pas de problèmes. S'il recommence tu n'hésites pas à venir en parler à moi ou Georgina Sam. Elle sera mit au courant de ses agissements. Ont va le punir très gravement ne t'en fais pas.

Je souris faiblement et m'essuya les dessous des yeux pleins de mascara coulé.

- merci.

Cristiano nous ouvrit la porte et ont sortit de la maison. Ma mère me prit dans ses bras. Je sentis une larme couler sur ma joue. Je n'en peu plus, je suis à bout.


~ Traduction : ~

Sam : PETIT FILS DE PUTE !!

Tout quitter par amour Où les histoires vivent. Découvrez maintenant