Stupid Boy! II [Magcon]

Adrénaline

Il est là devant moi entrain de ranger ses affaires dans sa valise.

Je me laisse glisser contre la porte.

Il m'observe en relevant un sourcil.

Point de vue de Nash

Les mecs me pétent les couilles avec le magcon.

Mais moi j'ai d'autre projet.
Enfin là c'est pas sûr. Mais normalement je vais faire le WaveTour.

Personne n'est au courant sauf les Jack, Kenny, Wisley et Jake.

Je pensais que j'en avais fini avec le succès mais faut croire que non.

Quand on te propose une tonne de liasse de billet vert pour faire le pitre sur scène et faire mouiller les culottes, moi ça me va.

Ça me va très bien même.

Dans le groupe y a trop de tension. Surtout Cameron qui force avec son idée et qui met tout le monde dans son sac.

Là, je suis entrain de faire ma valise. Je vais rentrer chez moi. Ma mère me manque, ma sœur aussi.

Même mes frères.

Hayes aussi. Même si il a fait le con.

Je pense que je devrais lui pardonner.

Ça fait six mois que je lui adresse plus la parole je peux pas ne plus lui parler.

La porte grince.

C'est elle.

La perturbatrice.

Je l'appelle comme ça avec Cameron. C'est notre petit délire car c'est vraiment trop la tempête cette fille.

Moi : Si c'est pour me persuader de rester, la porte est à gauche.

Marina : Je cherche simplement le placard à balaie pour pouvoir t'assommer.

Moi : Première porte à ta gauche. Je te montre pas, tu connais l'appart.

Elle se laisse glisser contre la porte.

Je la regarde puis relève un sourcil.

Je continue de ranger ma valise en faisant des vas et viens entre ma chambre et la salle de bain afin de chercher mes serviettes de bain et mon attirail de toilette.

Je m'apprête à mettre les fringues dedans quand la folle furieuse jette ma valise sur le sol la vidant complètement.

Je la pousse.

Moi : Putain. J'avais mis dix ans à la ranger correctement.

Elle fixe ses iris foncés dans les miens.

Elle n'est pas contente.

Elle humecte ses lèvres et prends une énorme expiration.

Marina : T'es sérieux de partir toi ? D'où tu pars et tu me laisse ?!

Je ne dis rien.

Elle me pousse et donne tout un tas de coup sur mon torse en marmonnant des insultes françaises.

Je tombe sur mon lit et elle en profite pour me grimper dessus en me chevauchant.

Toujours entrain de me frapper, mon torse ruisselle de larmes.

On a un blanc.

Genre à se regarder sans rien dire.

Je prends la décision de plaquer mes lèvres contre les siennes, je mets mes mains de chaque côtés de ses joues et force l'accès avec ma langue.