Gøld Age...The New World [ L.S ]

Chapitre 1 : The beauty of the hill

Six heures vingt, le soleil commence tout juste à se lever alors que je marche à peine pour rentrer chez moi. Les gens devant moi, eux, partent travailler et moi je suis là, à déambuler sur la route comme un gars qui a trop d'alcool dans le sang. Je suis fatigué, la soirée a fini tard, il est six heures du mat'. Je regarde ma montre parce qu'il est plus de six heures ; maintenant il est... Six heures vingt-sept ! Déjà vingt-sept putain de minutes que je marche depuis le bout de la rue. Je me retourne rapidement, trop rapidement car je manque de trébucher sur le trottoir - au moins ça aurait fait une attraction- pour regarder le début de la rue, mes yeux s'écarquillent, je suis juste à la moitié et j'ai mit vingt-sept minutes. Putain, l'alcool me réussit tellement pas. Tant pis, je continue même si je suis fatigué et que je l'ai déjà dit deux fois et que je commence à délirer. Pas grave, il me reste seulement cinq minutes avant d'arriver chez moi mais je m'arrête quand même pour contempler la vue que j'ai sur cette colline. La ville est éclairée par le Soleil qui s'est levé, maintenant presque caché par les grands buildings qui surplombent Londres. Mais le panorama est magnifique, je ne peux m'arrêter de rester devant même si je suis soûle. C'est même peut-être parce que je le suis que je reste autant hébété devant. Un vrai zombi. Je décide finalement de reprendre mon chemin, de peur de m'endormir debout et de tomber la tête la première et de faire un roulé boulé, de tomber de la colline et de mourir arrivé en bas. Écrasé. C'est con comme mort ça non ? Harry Styles, mort après s'être endormi debout, a roulé du haut d'une colline et s'est écrasé au sol. Ça fait un peut long à écrire sur un testament ou je ne sais pas comment on appel ça. Quoique ça s'écrive quelque part la façon dont on meurt ? Quoiqu'en fait y'a une barrière, donc au pire je me serais prit la barrière. Quoi que si la barrière est dure et que je roule et que je prend de la vitesse et ben je me prend fort la barrière et je m'explose le crâne. Bon dans tous les cas j'aurais une mort nulle. Putain mais qu'est-ce que je raconte ? Faut vraiment que j'aille me coucher. Alors je marche jusqu'à ma maison en haut de la colline. Ah tiens, "en haut de la colline" ça me fait penser a un film d'horreur ahah. Et là, comme ça, je rigole comme un idiot. Parce que je suis heureux, que je suis complètement bourré et que j'ai pas dormi de la nuit merde. Mais actuellement je m'en fou, à un point... Enfin, au bout de trois minutes je crois, j'arrive chez moi. Tout le monde dort, mes parents se lèvent d'ici deux heures à peu près alors je ne dois pas faire de bruit. J'essaye de rentrer la clé mais elle veut pas.

- Allez la clé, rentre dans la serrure.

Je chuchote, je dois rester silencieux. Je ressaye de la rentrer mais toujours pas.

- Allez, tu veux pas t'accoupler ?

Sur cette question des plus... Bizarre, la clé rentre enfin, ouais c'est ce qu'elle voulait. Je fais une petite danse de la joie totalement ridicule et pathétique devant... ben la semi-sextape que j'ai devant moi, faudrait pas qu'ils fassent du bruit.

- Shh pas de bruit tous les deux.

Je rentre dans la maison à pas de loup et je referme très doucement, tellement doucement que j'ai mit une minute à la fermer. Je me tourne et je me stop à mi-chemin pour me retourner vers la porte, parce que même s'ils copulent, je dois bien récupérer les clés et fermer de l'autre côté. Je les récupère en chuchotant des babillements pour ne pas entendre les exclamations de la clé et je la remet dans la serrure de l'autre cotée. Je m'apprête enfin à monter les escaliers mais je me retourne une dernière fois.