La réconciliation

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Pov Carlos

Après avoir raccroché, je me lève pour aller toquer à la porte des toilettes.

L : Je ne veux pas te parler.

C : Cariño, je ne voulais pas te blesser. Tu sais, je crois que je voulais te rendre jaloux après ce que tu as dit...

L : Eh bien, t'as réussi à me rendre jaloux. Mais d'un côté, ça m'a aussi blessé parce que je me sens plus à ta hauteur.

C : Cariño, tu seras toujours à la hauteur, tu n'as pas à douter de toi : pour moi, tu es le seul qui est digne de moi.

L : parle toujours, mais il n'y a aucun acte à l'appui.

C : Ouvre la porte et je t'en donnerais des actes, cariño.

L : Je ne vais pas céder, même si c'est très tentant.

Appuyé contre la porte, je pèse le pour et le contre, je sais que je peux facilement déverrouiller à l'aide d'un couteau et venir le rejoindre, mais est-ce que le forcer est la meilleure des solutions ?

C : Dans les faits, je ne peux pas faire les actes que je souhaite parce que tu es enfermé derrière cette porte. Honnêtement, si je le pouvais, je t'offrirais la lune Cariño, je t'offrirais tout ce que tu souhaites, que ce soit un verre de lait ou une partie de karting, à aller à Bristol voir ta famille si tu le souhaites, ou même te commander des rouleaux de printemps. Parce que tu mérites tout le bonheur du monde, Cariño.

La porte se déverrouille, laissant une petite tête bouclée me devenir visible. Il essuie ses larmes et vient me prendre dans ses bras.

L : Tu te rends bien compte que si on fait tout ça... on sera plus meilleurs amis, Carlos ?

C : Mais je crois qu'on ne l'a jamais vraiment été, Lando, je veux dire qu'on agit déjà comme un couple, alors est-ce que tu acceptes de devenir mon p'tit copain, cariño ?

L : Toi, t'as parlé avec Charles.

Je souris amusé, mes pensées se perdent sur ce que m'a dit Charles quelques minutes auparavant.

Suite à cela, je prends mon courage à deux mains et pose ma main sur la joue de Lando, la caressant doucement à l'aide de mon pouce. Mon regard le supplie de me laisser lier nos lèvres dans le baiser que l'on attend tous deux depuis si longtemps.

L : Fais-le, s'il te plaît...

Je n'attends pas une seule seconde de plus avant de lier nos lèvres en un doux baiser dans lequel je lui transmets l'amour que j'ai tant essayé de contenir.

Après quelques minutes à continuer de se câliner entre deux baisers, nous finissons par rejoindre l'appel avec le téléphone de Lando, je le garde contre moi tandis qu'il tient le téléphone.

Après avoir rejoint l'appel, Max et Charles étaient en train de se lancer des piques, car le Néerlandais avait soi-disant critiqué la conduite du Monégasque en faisant la comparaison avec sa vie amoureuse.

𝓢𝓮𝓬𝓻𝓮𝓽 𝓛𝓸𝓿𝓮Où les histoires vivent. Découvrez maintenant