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-" Rajani ! Ouvre cette porte !"

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Déjà un mois que je n'étais pas sorti de cette chambre, je n'avais jamais pris l'initiative de l'aérer, ni de la rangée, la vaisselle commençait à former une pyramide à côté de mon lit, on aurait dit un vrai foutoir, mon téléphone était h24 branché, mon linge sale formé un mur au bout de mon lit, je n'avais pas vu Séoul depuis un mois et le casque qui couvrait mes oreilles en permanence étouffer les bruits de la ville avec la musique qui me donné des acouphènes d'une douleur atroce, malgré la douleur je n'enlèvait pas mon casque ni la musique qui devenait aléatoire car c'était la seule chose qui pouvait ne serais-ce calmer la douleur que je ressentais actuellement.
J'avais en permanence mal au crâne bien que mes volets soient fermés pour empêcher la lumière d'entrée, je ne bougeais pas beaucoup à part pour attraper l'assiette que mon frère me déposait tout les jours, au début je me levais pour prendre ma douche mais le désespoir m'en empêcher à présent, j'avais des courbatures dont l'algie semblaient me rongeait les os, je sentais mes larmes couler à chaque fois que je repensais à ce qui avait causé cette affliction et mon envie de vivre s'atténuait petit à petit...

Un jour...

- " Rajani ! Ouvre cette...

- AAAAHHHHHH !!!!!!

Mes acouphènes devenaient insupportables... j'en ai hurlé de douleur.

- Rajani ?

- AAAHHHH MAIS FOU MOI LA PAIX !!!! "

Je n'avais qu'une envie que quelqu'un abrège mes souffrances mais au contraire on ne faisait que l'accentué en venant interrompre ma thérapie "maison".
Donc ce jour-là, je n'en pouvais plus, la douleur avait gagné, je décidais de me lever enfin... mais les courbatures dû à mon inactivité m'empêchait de me déplacer correctement.
Descendre de mon lit fut une rude épreuve au début mais je finis par trouver la solution, me laisser tomber. Une fois au sol, j'essayais de me mettre à quatre pattes mais mon corps était trop faible alors je me contentais de ramper.
Je rampais faiblement jusqu'à ma salle de bain la première chose que j'avais envie de faire était de me vidé dans des vrais toilettes... sur le chemin et à mon grand désespoir j'ai renversé le seau qui me servait de chiotte jusqu'à encore hier mais j'étais trop fatiguée pour nettoyer alors j'ai simplement continuer ma route. Arrivée dans ma salle de bain, je suis entré, toujours à terre dans ma douche, j'ai levé le bras et j'ai tourné le robinet pour laisser couler l'eau...
En sortant de la douche, mes muscles se sont apaisés, j'ai pu me lever à l'aide du lavabo, je sentai mon corps faible et je repensais à avant tous ça, à comment je mangeais quand j'en avais envie, à comment j'étais heureux, à comment je riais... J'ai finalement relevais la tête, j'ai vu mon visage pour la première fois depuis un mois, mes joues étaient creuses j'avais extrêmement maigri, mes cheveux avaient beaucoup poussé, ma barbe aussi, mes yeux étaient gonflés et rouges et des cernes se dessinaient sous mes petits yeux marqué par la fatigue. J'ai commencé par me déshabiller car les vêtements trempés que j'avais emporté sous la douche me donnaient froid, ensuite je me suis rasé car je déteste avoir de la barbe et j'ai traversé ma chambre pour aller chercher mes vêtements, des vêtements propres.
Pour la première fois depuis un mois j'ai déverrouiller ma porte, je veillait à ce qu'il n'y ait pas de bruit en bas dans la cuisine afin de ne croiser ni ma mère, ni mon père ni mon frère. J'ai finalement pressé la poignée de la porte de ma chambre et j'ai fait en sorte de ne faire aucun bruit.
En sortant la lumière du jour reflétait sur les murs blanc et le sol en marbre de la maison ce qui m'aveuglait, un mois que je n'avais pas vu la lumière du jour... des frissons traversé tout mon corps quand mes pieds nus sont entrés en contact avec le sol gelé du carrelage.
Je suis alors descendu dans ma cuisine et me suis dirigée vers le frigo, j'ai pris les premières choses qui venaient et je suis remonté à l'étage pour regagner ma chambre.

Le chat derrière la fenêtre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant