Chapitre 4: prendre le contrôle

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La femme prit Mathias par la main et le tira ainsi tout le long du chemin. De temps à autre, elle s'arrêtait et l'embrassait tout en le caressant à des zones très équivoques. Mathias la suiva sans rechigner, ébloui par l'appel de ces yeux noirs émoustillés. Ils sortirent du hall, marchèrent dans une rue, puis dans une autre, et arrivèrent enfin devant un immeuble près de la plage. Au grand regret de Mathias, le bâtiment n'était pas doté d'ascenseur, il fallait monter à pied les quatre étages, ce qui ne fit clairement pas retomber l'excitation. Au contraire, les deux affamés arrivèrent encore plus chaud en haut des escaliers, devant la porte de ce que la femme présenta comme son appartement. Elle ouvrit la porte, qui donna sur un couloir, et indiqua une des pièces à Mathias.
«Installe-toi là, prends tes aises, j'arrive dans trois minutes.»
Il passa le cadre de la salle, et admira la baie vitrée et le balcon qui donnaient sur la mer au soleil couchant. Au centre du salon, un grand canapé se trouvait face à une petite télé. Elle n'a pas choisi cette pièce au hasard, pensa Mathias, ce canapé a l'air incroyablement confortable. Ni une ni deux, il s'assit dessus, lâchant son sac d'achats, et attendit l'arrivée de la femme, dont il ne connaissait toujours pas le nom, mais qui était, à ce moment précis, son seul objet de désir.
Elle revint enfin mais, à la grande surprise de Mathias, elle ne portait plus ses vêtements, mais l'ensemble de lingerie rouge dentelle qu'elle avait trouvé au magasin. Dans sa main droite elle tenait un petit objet rose, mais il ne sut pas déterminer de quoi il s'agissait. La fille fit quelques pas de mannequin dans le salon, et s'arrêta devant la télévision pour s'y appuyer et montrer ses fesses à l'homme, au rythme d'un petit twerk. Pour continuer sa danse érotique, elle s'approcha un peu de lui et malaxa ses propres seins devant lui. La langue sortie, et les yeux en l'air, elle mima l'orgasme d'un de ces pornos japonais.
Mathias se crispait sans arrêt, au point qu'on en entendait le couinement du cuir sur le canapé. Elle le rendait fou, et c'était bien son but. La femme tendit son bras droit vers lui et lâcha ce que ses doigts tenaient.
«Tiens, dit-elle avec son petit sourire malicieux, je te laisse t'amuser avec !» De sa main pendait maintenant une paire de menottes rembourrées en rose, que Mathias contempla longuement. Il les attrapa enfin, et se leva pour lier les mains de la femme derrière son dos. Elle était maintenant à sa merci, et cela en devenait tout à fait excitant. Il la poussa par l'épaule pour qu'elle se pose sur le canapé, puis il la coucha sur le long, les genoux plié. Voir ce petit corps inerte à la respiration rapide lui fit se sentir très chanceux. Il approcha sa tête et commença à embrasser et mordiller ce ventre. La femme se tortillait et se mordait la lèvre inférieure, impuissante face à la situation. Mathias l'embrassait de plus en plus bas jusqu'à atteindre la petite culotte rouge en dentelle, qu'il mordit pour faire mime de l'arracher. Son souffle à elle s'était coupé, alors qu'il faisait glisser son sous-vêtement de plus en plus bas, dévoilant son sexe, épilé à la brésilienne. Il embrassa ainsi son pubis, puis descendit jusqu'à atteindre son clitoris gorgé de sang, qui l'attendait. Mathias s'adonna à quelques coups de langue, puis l'embrassa délicatement à son tour. Les spasmes de la fille se décuplèrent ainsi que ses cris, et elle gémissait à nouveau telle une chienne à la lune. Pour augmenter la chaleur, Mathias dirigea son index un peu plus en dessous, et le fit entrer dans le vagin de la femme. Il entama des allez-retour, accrochant son doigt à la cavité supérieure, puis il accéléra. La femme se crispait de partout, son plaisir paraissait décuplé, et ses cris plus sauvages encore. Mathias tint le rythme et rajouta même un doigt, n'oubliant pas d'embrasser le clitoris. Cela dura bien vingt secondes, avant que la femme ne lâcha un ultime gémissement, et que tout redevint plus calme.
«J'ai eu un orgasme, dit-elle, soufflant encore calmement, c'était tellement bon !»
Elle se redressa comme elle put avec ses menottes, «Détache-moi, c'est à mon tour maintenant.»
Mathias s'exécuta, et bientôt libéra les mains de la femme, qui aussitôt retira le t-shirt de l'homme, et accrocha à son tour ses mains ensemble. À son tour, il était à la merci de ce que la femme voudrait bien faire de lui. Elle le coucha sur le canapé et dit encore:
«Il me manque encore un petit élément pour pimenter le jeu.»
Elle sortit alors de la pièce, et Mathias crut entendre le bruit d'un frigo qui s'ouvrit.

À suivre...

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 27 ⏰

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