Chapitre 6

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Elio

«Vous auriez dû la laisser se pisser dessus!J'arrive pas à croire qu'une..simple civile, en plus de ça blessé, a réussi sans aucun problème à mettre à terre deux de nos mercenaires pour ensuite aller voler une de nos voitures dans le plus grand des calmes.» Constatais-je, totalement ahurie par la situation. Quand à Isabella, elle resta silencieuse en regardant en boucle la vidéo surveillance. Je fusillais du regard les jumeaux qui baissèrent aussitôt leurs têtes.
«Vous vous êtes pas demandés pourquoi elle mettait autant de temps?
-Elle à dormir beaucoup de temps, alors on s'est juste dit qu'elle avait énormément à évacuer..?Et puis je voulais pas prendre le risque de la voir chier! Lâche moi Dantes, elle ma déjà piqué ma caisse j'ai pas besoin de me faire gueuler dessus en plus.» Se justifia Aaron, qui avait l'air déboussolé par la perte de sa voiture. "Pitié qu'est-ce que je vais faire de ce mec. Si je le vend personne en voudra." Je restais silencieux un moment, j'avais trop peur qu'il lâche une deuxième conneries et que cette fois ci je ne puisse pas retenir une droite.J'eu le réflexe de fouiller l'intérieur de ma veste afin de récupérer mon poignard, jouer avec aider à calmer mes envies de trucider Aaron. Mais lorsque je plongeai ma main dans ma poche pour le récupérer, seul du vide m'attendait. Il ne m'a fallu qu'une seconde pour me rendre compte de où je l'avais perdu. Je passais nerveusement mes mains dans mes cheveux en essayant d'imaginer la réaction de cette garce si elle trouvait mon poignard dans la putain de voiture d'Aaron..."Bien sûr qu'elle va le voler!Elle est fauchée!" Lana releva les yeux vers moi et me questionna du regard.
«Elle..Mon poignard était dans la voiture d'Aaron.»Lâchais-je dans un long soupir. Son regard plein de questions se transforma en une expression se voulant compatissante.
«Ramenez-là moi.»Ordonna Mme.Ackerman qui avait enfin lâcher la vidéo surveillance. Je rapportais rapidement mon attention vers elle, bien sûr que j'allais la ramener mais seulement pour récupérer nos affaires.
«La voiture?»Demanda Lana, aussi perdu que moi.
«La fille.»Répondit-elle simplement, avant de quitter la pièce.
«Super les explications maman.» Termina Aaron, levant ses yeux au ciel.

Je détaillais du regard la rue dans laquelle était sensé être garée la Mercedes d'Aaron. Je lançais quelques fois un regard dans sa direction et bizarrement il était..calme. Mais après une minute ou deux, sa connerie est finalement réapparu.
«On se rend compte de la valeurs de quelque chose seulement quand on la perdu..» Lança-t'il, un air nostalgique collé à la figure. Cette fois-ci ma main ne pu se retenir de lui foutre un coup à l'arrière du crâne.
«Ta voiture est juste en face imbécile.»L'informais-je d'un ton exaspéré. Il s'apprêtait à me rendre mon coup mais abandonna toute tentative de me faire du mal et releva directement sa tête pour aller rejoindre sa dulcinée. Quand à moi je m'empressai de sortir mon arme et retrouver cette voleuse.

Anaya (Esmée)

Je rejoignais rapidement le fond de la ruelle, évitant "Harry..ou Aron..Marlon?Je ne sais plus exactement." Fixant derrière moi, afin de m'assurer qu'il ne me suivait pas. "Tu peux garder ta voiture, j'ai un nouveau jouait maintenant." Affirmais-je intérieurement tout en resserrant ma prise sur le poignard que j'avais dégoté.
«Désoler Dantes,mais se poignard doit valoir une blinde aux enchères.» Marmonnais-je,avant de subitement me prendre un énorme poteau et retomber en arrière. Lâchant par la même occasion l'objet tranchant.
«Désolé Reyes mais se poignard n'est pas à vendre.» Répondit..le poteau?!"Depuis quand un lampadaire ça parle?"Je relevais rapidement la tête vers l'homme qui venait de me répondre."Je..Je me suis vraiment pas rendu compte qu'on me suivait?!"Je me redressa sans tarder et récupéra le poignard non sans me faire une nouvelle fois mal à l'épaule puis sprinta à son opposé. Malheureusement pour moi je ne mettais pas arrêter ici pour rien, il fallait impérativement que j'aille à la pharmacie à côté."C'est soit ça, soit je meurs pour de vrai."Pensais-je, malheureusement mon souffle me ralentissais énormément, ce qui permis au poteau de me rattraper facilement. Il me plaqua violemment contre le mur en brique, m'arrache un gémissement de douleur. Il attrapa ma chevelure et la tira brusquement vers le bas, m'obligeant à relever la tête vers lui.
«Rend moi mon poignard,sale voleuse.
-On..On ne ta jamais appris que c'était mal de frapper une femme sans défense.»Crachais-je, essoufflée. Il me fixa de ses yeux bleus ternes..Leurs teintes foncées me rappelait celles de mes propres yeux, cachés derrière des lentilles d'un brun classique. Il tira un peu plus sur mes cheveux, me faisant grimacer.
«Je ne suis pas du genre à frapper les femmes sans défense mais les voleuses si.»Dit-il froidement."Quel manque d'éducation."Je le repoussais violemment, peignant à récupérer mon souffle."Laisse tomber,il te faut juste un inhalateur là."Il s'apprêtait à se rapprocher mais cette fois-ci mon genou atterri tout droit dans son ventre, il se plia de douleur et j'en profitais pour lui assimilé un coup de coude à la nuque, qu'il esquiva, avec habilité, il releva lentement sa tête vers moi et la je su que je n'allais pas ressortir indemne de ce qui allait suivre. Après quelques droites,gauches,étranglement,uppercut, coup de pieds..et toutes sortes de prises donner et rendus entre cet individu et moi je finissais au sol, n'arrivant plus du tout à respirer. Il se baissa doucement, récupéra son si précieux poignard et lorsque je pensais qu'il allait me laisser ici pour morte je sentais mon corps se faire traîner.
"C'est pas vrai..C'est jamais fini."Pensais-je en essayant de faire rentrer ne serait-ce qu'une once d'air dans mon putain de corps..Plus les secondes avançaient et plus la panique s'emparait de moi. Les toussotements ne cessaient d'augmenter et je fini par suffoquer. L'étranger qui me trainait au sol continuait sa route tranquillement, comme si le fait que j'étais littéralement entrain de mourir juste à côté de lui ne le dérangeait absolument pas.«L..Lâche..»Suffoquais-je, ne terminant même pas ma phrase et me débattant comme je pouvais..Ma vision commençait à devenir trouble mais je m'agrippais quand même au sol, dans l'espoir qu'il finisse par me laisser m'en aller. Ma cage thoracique endolori, inspirant comme une folle sans pour autant récupérer ma respiration et totalement paniqué à l'idée de mourir d'une façon aussi bête, en étant aussi pathétique devant ce connard..mourir pour un simple poignard. Je m'agrippais de toute mes forces à ce putain de sol. Cherchant désespérément du regard la pharmacie.

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 25 ⏰

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