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***Ce chapitre a une scène très délicate d'abu

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***Ce chapitre a une scène très délicate d'abu. Vous serez avisé avant que celle-ci n'aille lieu***

POV Lando

Carlos se rhabille rapidement, tout comme moi, en apercevant le reflet de trois agents s'approchant de notre véhicule. Une angoisse inexplicable s'empare de moi. Je ne suis pas censé être en Espagne à cause du Covid... et je me retrouve avec un homme sur la banquette arrière de son véhicule. Carlos semble aussi stressé que moi. Cette situation peut littéralement compromettre nos carrières.  Carlos saisit mon visage et plonge son regard dans le mien. Dans ses yeux, je perçois quelque chose que je n'ai jamais vu chez lui depuis que je le connais, de la peur.

— Écoute-moi. Ne sors pas de ce véhicule. Quoi qu'il arrive, ne sors pas. Notre pays est tolérant envers l'homosexualité, mais ce n'est pas nécessairement le cas de la police. Tu m'entends, Lando ? Ne sors pas du véhicule, peu importe ce qui se passe.

Je n'ai même pas le temps de répondre que Carlos sort rapidement, verrouillant le véhicule derrière lui. Je reste allongé sur la banquette, ne sachant pas quoi faire. La seule chose que j'entends, ce sont les voix des policiers conversant en espagnol à quelques mètres. Je cache mon visage, une vague d'angoisse m'envahissant. Reste calme, Lando. Reste calme. Tu dois te concentrer. Respire, Lando, respire.

J'épie la conversation, qui semble bien se dérouler malgré que je ne comprenne absolument rien. Ça va aller, Lando. On va rentrer à la maison. Tout ira bien. Soudain, je remarque l'un des policiers faire le tour du véhicule par l'avant. Je prie pour que l'obscurité me cache, tout en observant chacun de ses mouvements. Mon cœur bat à la charade. J'entends la voix de Carlos changer brusquement au moment où le policier essaie d'ouvrir la porte passager.

Quelques seconde plus tard, une altercation éclate lorsque le policier tente d'ouvrir la porte arrière du véhicule. Je sais que quelque chose ne va pas lorsque j'aperçois sa lampe torche s'illuminer sur mon visage. Dans un réflexe, je recule instinctivement vers l'autre porte en voyant le policier essayer de l'ouvrir. Non, merde!

La discussion change de ton pour devenir une dispute à l'extérieur tandis que je regarde le policier devant moi tenter d'ouvrir la voiture. Je ne sais pas quoi faire. La panique me saisit.

— NE SORS PAS, LANDO !

La voix de Carlos se coupe soudainement, et je perçois un bruit sourd qui ressemble à un coup résonner à mes oreilles. Bordel. Ils ont levé la main sur Carlos. Le cliquetis des menottes résonne, et je comprends que la situation devient grave.

Carlos continue de s'engueuler avec les policiers, qui semblent déterminés à pénétrer dans le véhicule. Je suis dans la merde jusqu'au coup. Un deuxième policier apparaît derrière ma porte, essayant également d'ouvrir le véhicule tout en continuant de s'engueuler avec Carlos. Bordel ! Bordel !

— LANDO, COURS !

Le système de verrouillage des portes s'ouvrent soudainement. Je comprend que les policiers ont réussi à avoir les clés de Carlos en fouillant ses poches. Merde ! Je me précipite sur le banc du conducteur en essayant de sortir véhicule aussi vite que possible. Mais où est-ce que je peux aller ? Nous sommes au milieu de nul part. Je cours comme si ma vie en dépend. Ce qui, en réalité, est le cas.

Puppet&Master/CarlandoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant