Tengu No Shùgeki [ L'Assaut des Tengu]

Tragédie

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Dans notre paisible village de campagne au Japon, notre maison se dressait fièrement au milieu des champs verdoyants. J'avais 14 ans, et je vivais avec ma mère malade, mes six frères et sœurs, et mon père. Ce matin-là, le village était animé par l'odeur fraîche de la terre humide et le chant joyeux des oiseaux.

Le soleil se levait doucement, et la maison était en pleine effervescence. Je me réveillai tôt pour aider ma famille. Mon père était déjà parti au marché avec les produits du domaine, me laissant en charge des tâches du matin.

— Takumi, peux-tu nous apporter les légumes du jardin ? demanda ma mère, assise à l'ombre d'un arbre, en reprenant son souffle après avoir cousu des vêtements.

— Oui, maman, répondis-je en attrapant un panier en osier pour aller chercher les légumes.

Dans le jardin, mes frères et sœurs étaient occupés à différentes tâches. Haru, mon frère aîné, coupait du bois pour le feu de la cuisine, ses coups de hache résonnant dans l'air clair. Aiko, l'une de mes sœurs, triait les herbes fraîches et les épices, tandis que Yumi, la plus jeune, aidait notre mère à coudre des vêtements pour l'hiver. Les rires et les discussions animées de la famille remplissaient l'air, créant une atmosphère chaleureuse et joyeuse.

Je rentrai dans la cuisine, apportant les légumes fraîchement récoltés. Je les déposai sur la table où ma mère continuait de coudre.

— Voici les légumes, maman. Je vais préparer le repas.

Soudain, un bruit étrange venant du jardin interrompit notre quiétude. C'était comme un froissement anormal dans les arbres.

— Quel est ce bruit ? murmurai-je en sortant précipitamment.

Je vis une silhouette sombre et menaçante se faufiler entre les arbres. Un Tengu, une créature mythique avec des ailes de corbeau et des yeux rouges perçants, émergea du sous-bois. Son apparence imposante et son comportement agressif étaient terrifiants.

— Un Tengu ! cria-je.

— Vite, cachez-vous !

La panique envahit immédiatement la maison. J'attrapai Koji, mon petit frère de 5 ans, et me plaçai entre lui et la créature, essayant de le protéger. Le Tengu fit irruption dans la maison avec une rapidité déconcertante.

— Koji, reste derrière moi ! ordonnai-je en serrant mon petit frère contre moi.

Le Tengu se jeta sur Haru, ses griffes déchirant sa chair avec une violence démesurée. Les cris de Haru résonnèrent dans la maison, tandis qu'Aiko et Yumi, effrayées, tentaient de se cacher. Le sang éclaboussait les murs, l'odeur métallique envahissant nos narines.

Ma mère, malgré sa faiblesse, se leva de son lit, appelant désespérément.

— Takumi ! cria-t-elle, ses yeux pleins de terreur.

Les larmes coulant sur mes joues, je courus vers elle. Elle était tombée au sol, se traînant vers moi en essayant de nous protéger.

— Maman, non ! murmurai-je en la prenant dans mes bras. — Ne bouge pas, je suis là.