Thalassa ( sauve-moi et retrouve-moi chica )

• Aucune trace •

Thalassa

Californie

Cela faisait maintenant une semaine que ma mère avait disparu, dans cette ville de Mexique où elle était censée passer des vacances avec moi . Malgré les efforts des forces de l'ordre et les recherches intensives, aucune piste sérieuse n'avait été trouvée.

Aucune trace, c'est comme ci 1toelle s'était volatisée .

Son visage était apparu dans la plupart des journaux locaux, relayant cette mystérieuse disparition. Tous espéraient des informations qui permettraient de la retrouver saine et sauve.

Incapable de rester plus longtemps dans cette ville, j'avais finalement décidé de rentrer en Californie, avec Chella qui avait insisté pour ne pas me laisser seule. Je n'arrivais plus à supporter cette attente insoutenable, ce silence glaçant.

De retour chez moi, je m'étais effondrée dans une profonde dépression. Comment pouvais-je continuer à vivre normalement alors que Maman était portée disparue ? Que lui était-il arrivé ? L'inquiétude me rongeait de l'intérieur.

Chella faisait de son mieux pour me réconforter, mais rien n'y faisait. J'avais l'impression d'avoir un trou béant dans la poitrine. Ma mère était tout pour moi, et la savoir quelque part, seule, peut-être en danger, me terrifiait.

Les jours passaient, et je ne cessais de guetter le moindre appel, la moindre nouvelle. Mais rien ne venait. Juste ce silence assourdissant, entrecoupé de mes sanglots.

J'avais l'impression de me noyer dans cette angoisse sans fin. Pourquoi ? Pourquoi ma mère ? Qu'avait-elle fait pour mériter cela ? Les questions tournaient en boucle dans mon esprit, sans réponse.

Chella restait à mes côtés, patiente et rassurante. Mais je savais qu'elle aussi s'inquiétait, qu'elle aussi se sentait impuissante face à cette situation. Nous étions toutes les deux perdues, dans l'attente d'un miracle qui tardait à venir.

...

Chella venait de rentrer des courses, les bras chargés de sacs. Mais moi, je restais assise sur le canapé, le regard perdu dans le vide, incapable de faire le moindre geste.

Cela faisait des jours que je n'avais plus la force de bouger, happée par cette dépression qui me rongeait de l'intérieur. La disparition de ma mère m'avait complètement anéantie. La police venait souvent pour savoir comment j'allais et si ma mère a appelé, les journalistes ne parlont, on dirait qu'ils campaient devant chez moi.

Chella me lança un regard inquiet en posant les courses sur la table. Elle s'approcha doucement de moi et posa une main réconfortante sur mon épaule.

"Thalassa, tu dois manger quelque chose. Ça fait trop longtemps que tu n'as rien avalé."

Mais je ne répondis pas, trop épuisée émotionnellement pour trouver la force d'ouvrir la bouche. J'avais l'impression d'être vidée de toute énergie.

Chella soupira, puis s'assit à côté de moi, passant un bras autour de mes épaules. Je me laissai aller contre elle, accueillant son étreinte avec gratitude.

"Je sais que c'est dur, ma chérie. Mais ta mère aurait voulu que tu prennes soin de toi. Tu dois garder espoir, elle va revenir."

Ses mots se voulaient réconfortants, mais au fond de moi, je doutais de plus en plus. Cela faisait des semaines qu'elle avait disparu, et aucune piste n'avait été trouvée.

Des larmes silencieuses roulèrent sur mes joues. Chella me serra un peu plus fort, essuyant doucement mes larmes avec ses doigts.

"Pleure, Thalassa. Pleure autant que tu en as besoin. Mais n'abandonne pas. Ta mère a besoin de toi."