Chapitre 1 ?

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N'y pense pas. Tu ne dois pas y penser. Plus jamais. N'y pense pas. N'y pense pas. N'y pense pas. Ça n'existe pas. Oui. Voilà. Ça n'existe pas. Ça n'existe pas et ça n'a jamais existe. C'est pas des souvenirs qui t'appartiennes. C'est pas à toi. Pas à toi.  C'est juste un rêve. Un rêve appartenant à un autre. Un cauchemar. Tu ne l'a jamais vécu. Ou alors dans une autre vie. Je dois penser à autre chose. Une chose que t'aime. Un truc que t'adore faire. Que t'adore écouter. Je tremble. Calme toi. Sérieux mec. Calme toi. C'est pas bon pour toi. Tu te fais du mal. Trop de mal. Fait pas ça. Respire. Si t'oublie tout ça, tout ira bien. Tellement bien. Faut faire le vide. Tout remettre à sa place. J'ai mal au crâne. J'ai mal. Putain. Ça fait chier. Pourquoi cette merde revient maintenant. Je dois me lever. Au moins pour prendre un truc. Stopper ma douleur. Réfléchis. Réfléchis putain.
Devant mes yeux se dresse le plafond d'une chambre blanche et vide. Ma chambre. Je ne cesse de penser à ce cauchemar qui vient de me hanter. Mes mains trembles. Tout mon corps en fait. Je tente tant bien que mal de me lever de ce foutu lit. Paralysé. Aucun moyen de bouger. Il faut se calmer. Ne pas paniquer. Ce n'est rien. Comme toute les nuits je me réveille en sueur. Sans pouvoir faire quoique se soit. Sans pouvoir arrêter d'y penser. Ça m'obsède. Mon échec m'obsède. La lumière de la lune se reflète dans la piece et éclaire faiblement le peu de choses que je possède. Vraiment pas grand chose.
Le temps passe. Il fait bientôt jour. J'aurais de nouveau passée la nuit éveillé. Comme toujours. Quelques mois. Plus rien ne va chez moi. Plus rien. Je parviens enfin à me tourner sur le matelas. A me lever. Mes pieds touche le sol. Je m'avance vers la fenêtre. A vrai dire il n'y a rien à voir. La vue d'ici est pourrie. J'habite dans un bled paumé. Ça doit sûrement expliquer ça. Mais j'aime quand même bien regarder par cette foutu fenêtre. Je me dit qu'un jour je vais me tirer de cette maison. Je sais pas si c'est elle ou autre chose. La source de ce problème. Je mon « problème». Mais bref. J'aime bien regarder. Y'a jamais personne qui passe par la. Devant chez moi. Même dans la rue. C'est paisible.

Sans doute moi Où les histoires vivent. Découvrez maintenant