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Coucou !
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Il ne répond pas de suite, il a l'air de réfléchir.

Mon cœur bat à la chamade, je ne sais même pas pourquoi je stresse en plus...

Il finit par répondre ;

Ibrahim: Hausse les épaules Ça dépend de toi.

J'arque un sourcil.

Moi: Comment ça, ça dépend de moi ?

Il me mets à califourchon sur lui et il colle son front contre le mien.

Ibrahim: Si tu m'autorise à le ou la considérer comme mon enfant je le ferai, sinon je m'occuperai seulement de lui pour t'aider.

J'y crois pas, c'est Ibrahim qui a dit ça ? Je suis sous le choc...

Je le regarde avec un petit sourire timide.

Moi: Considère mon enfant comme tu le souhaites, si tu veux prendre le rôle du père pour cet enfant fait le mais je te force pas, sinon tu peux même ne pas t'occuper de lui si tu veux pas...

Il fronce les sourcils.

Ibrahim: T'es folle ? Je suis pas un connard pour te laisser t'occuper du gosse et moi faire ma vie à côté, je vais prendre le rôle du père et j'essayerai d'être le meilleur père possible...

Je souris et je lui fais un câlin.

Il se met à caresser mon dos et il rigole.

Moi: Pourquoi tu rigoles ?

Ibrahim: J'ai imaginé toi en train de changer la couche du bébé et qu'il te pisse à la gueule, c'est super drôle !

Je me recule et je lui mets une claque derrière la tête.

Moi: J'espère que ça va t'arriver pour la peine !

Ibrahim: Jamais de la vie ça va m'arriver, tu verras.

Moi: Mouais on verra Baille, je vais aller me coucher bonne nuit !

J'allais descendre de ses genoux mais il pose fermement ses mains sur mes hanches et il plaque ses lèvres contre les miennes, ses mains remontent le long de mon corps jusqu'à arriver à mes joues, il intensifie le bisous et nos langues se mettent à jouer ensemble, il mord même quelques fois ma lèvre du bas.

À bout de souffle on se recule l'un de l'autre, il me fixe en souriant pendant que je le regarde morte de honte, j'avais pourtant dit que je le repousserai la prochaine fois qu'il essayerait de m'embrasser...

Ibrahim: Pourquoi t'es gêné comme si c'était la première fois ?

Dit-il en haussant un sourcil.

Moi: Laisse moi ! Je vais dormir.

Je me relève et lui aussi.

Ibrahim: Je t'aide à monter, t'as mal aux jambes encore.

Moi: Comment tu sais ?

𝐁𝐀𝐒𝐌𝐀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant